Après être sorti de prison, le jeune Mac Mckeegan rejoint son ancien complice Hermès Coltrane pour lui proposer une affaire en or. D’abord, parce qu’elle concerne un énorme bout du précieux métal jaune découvert à Cripple’s Junction au Canada, mais aussi parce que dans ce cas, il s’agirait de détrousser celui qui a détruit quelques années plus tôt leur vie, le colonel Sebastian Zendrick. Pour réussir leur casse et prendre possession de “The Stone“, les deux hommes vont réunir une équipe et fomenter un subtil plan.
Contrairement aux quatre premiers albums de cette série inspirée par le concept du hold-up, Gold Rush réunit des auteurs italiens relativement peu connus par les amateurs de bandes dessinées. Ce cinquième tome n’en reste pas moins excellent, largement au niveau des “Casses“ précédents, si ce n’est mieux.
Luca Blengino a écrit un scénario subtil, rempli du début à la fin de faux-semblants. Son idée de mélanger le monde du western avec celui de la magie (Hermès Coltrane est prestidigitateur) aboutit à une trame originale et une histoire de gens manipulés manipulables que l’on dévore sans temps mort.
Pour le dessin, Antiono Sarchione, connu pour les deux albums de C.O.P.S. (Delcourt), démontre dans Gold Rush toute l’ampleur de son talent. Son trait est fin et élégant et ses planches intelligemment découpées. Le trait de crayon du dessinateur est aussi très bien mis en valeur par les couleurs de Lorenzo Pieri.
Prévu en six tomes, La sortie du prochain et dernier album, annoncée pour début décembre, est très attendue, car elle permettra de savoir si cette série parviendra à réellement faire un parcours sans faute.
(par Olivier Wurlod)
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