Yslaire et Emilia Tillberg à Brüsel Flagey

Jeudi 5 décembre, à partir de 18h, viendront dédicacer leurs albums à la librairie Brüsel Flagey

 Emilia Tillberg pour le Journal d’Adam Krassovski, paru aux éditions L’ASBL BD

 Yslaire pour Le Siècle d’Eva, paru aux éditions Casterman.

Informations et réservations : flagey@brusel.com ou en librairie.

Le Siècle d’Eva :

“Psychanalyse d’un ange. Eva Stern le raconte dans son journal : une nuit, à San Francisco, l’écran de son ordinateur s’est allumé pour lui livrer une succession d’images pour le moins troublantes, “sans lien apparent, si ce n’est ces représentations d’anges récurrentes.”

Depuis cette nuit de février 97, chaque mois, la psychanalyste reçoit un e-mail composé exclusivement d’images et de photos. Quel sens donner aux messages de l’Ange ? Autoportrait, autobiographie ou effet de miroir ? Miroir d’un siècle ou d’un Ange qui se meurt ? L’Ange du XXe siècle existe-t-il ? Qui est cet Ange, messager virtuel ressuscitant la mémoire du XXe Ciel ? Pourquoi avoir choisi précisément Eva Stern ? Est-ce la femme ou la psychanalyste qui est visée ? Quelle histoire (Histoire) cherche-t-il à lui livrer ?

C’est cette histoire que raconte Bernard Yslaire, ces questions auxquelles son album et ceux qui le suivront s’efforcent de répondre. Une histoire de vie et de mort, d’anges virtuels ou d’un siècle qui s’achève comme il avait commencé : dans le sang et les larmes.”

Journal d’Adam Krassovski :

Le travail d’écriture scénique de Pourquoi Eve vient-elle chez Adam ce soir ? (Anja Tillberg & UBIK Group) s’est développé à partir de vignettes (dessins), chacune représentant une idée, une scène ou une image à transposer sur le plateau. Le support visuel offrant un référent concret à une idée abstraite. En même temps, ces dessins sont rapidement devenus des points d’ancrage du projet théâtral, sinon sa mémoire.

Au cours des 1ères étapes de recherche à L’L, certaines scènes imaginées sous forme de croquis se sont néanmoins révélées trop complexes à réaliser sur un plateau, ou « inopérantes » théâtralement parlant. Alors que, sur le papier, elles avaient toute leur force et leur raison d’être. C’est ainsi que la bande dessinée a commencé à vivre sa propre vie, en parallèle avec l’évolution de l’objet théâtral.

L’écriture du Journal d’Adam Krassovski a donc évolué (indépendamment ou non) au gré des recherches plateau, tout en constituant un véritable réservoir d’inspiration plastique pour la création scénique, sinon sa « bible visuelle ».

MP