La maquette du magazine en est également le témoin : plus aérée, plus claire, plus colorée, plus moderne. Bref, elle a été pensée pour le public cible de l’hebdomadaire : des enfants de 8 à 14 ans. De nouvelles rubriques ont fait leur apparition, amusantes mais aussi instructives. On peut citer :
la « gazette de l’insolite », où les rédacteurs s’attardent sur la « vision rayons X » et sur... des « vaches hors-la-loi » ! ;
Salma, qui nous propose son « petit Salmanach illustré », une sorte de « balise à cartoons », à lui tout seul. Son interprétation de l’ homo zapiens fait mouche et suscite la réflexion ;
Deux pages consacrées à Spirou.com, qui nous font découvrir le contenu hebdomadaire de ce site Internet. À noter que la rubrique a décroché le « Master Raoul (ndlr : Cauvin) Agreement » ;
« La zik boutik », l’actualité musicale en BD.
Ce numéro marque également le retour des grands anciens : Gaston Lagaffe, Boule & Bill, Pauvre Lampil (un gag spécial Angoulême) et Les Schtroumpfs. Mais la BD d’aujourd’hui est toujours aussi présente dans le journal : Kid Paddle, Les Nombrils, Le Petit Spirou, Wondertown, Passe Moi L’Ciel, Nelson, Zack & Willie, Mélusine, Cédric, Tamara, Parker & Badger.
On remarque néanmoins que Spirou HeBDo perd peu à peu son rôle de journal de prépublication : plusieurs gags du Petit Spirou et de Parker & Badger, par exemple, ont été publiés dans les derniers albums de ces séries. Il en va de même avec la publication des premières planches du Spirou & Fantasio de Yoann & Vehlmann dont l’album sort ces jours-ci.
Alors que la plupart des adultes trouvent que « Spirou, c’était mieux avant... quand ils étaient enfants », cette refonte devrait justement séduire les enfants d’aujourd’hui. Un contenu riche, intelligent et varié.
(par Nicolas Anspach)
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