Sur le Mont Ararat, dit la légende, Noé aurait posé son arche avant de repeupler le monde. C’est sur ses traces qu’est parti l’aventurier italien d’origine arménienne Azad Vartanian qui doit contourner les militaires turcs qui gardent la montagne, lesquels traquent les membres du PKK (le Parti des travailleurs du Kurdistan) insurgés contre le pouvoir d’Ankara.
Ces Kurdes descendant, selon la légende encore, du preux forgeron Kawa qui souleva son peuple contre le prince arabe Zohak et qui se réfugièrent dans ces montagnes.
Dans cette imbrication de récits mythiques, l’auteur se perd un peu et le lecteur avec lui, qui reste sur sa faim. Le récit est discursif, comme le dessin. Il reste dans l’énonciation et dans l’esquisse, ne s’enfonce jamais dans le détail ou l’analyse.
La fable est légère, estompée. Elle a cependant le mérite d’évoquer les origines d’une réalité turque autrement moins charmante.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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