Depuis l’enfance, le jeune Mamoru peut prédire la mort des personnes qu’il touche. Cela a commencé avec son père, puis jusqu’à son premier amour d’adolescence... La jeune et jolie Kana doit prochainement mourir : mais c’est hors de question ! Cette décision va enclencher une série de réactions en chaîne, parmi lesquelles une épouvantable sensation de brûlures sur le corps de notre jeune "dieu de la mort". Elles laissent des marques noires après chaque sauvetage... S’ensuit une existence entière à protéger sa bien-aimée, avec l’aide de la meilleure amie de celle-ci.
Voici un one-shot qui nous laisse un goût de trop peu. La chose est étonnante vu le nombre croissant d’ouvrages traitant de ce sujet, tel la saga cinématographique "Destination Finale", où les auteurs passent de rallonge en rallonge. Dans ce cas-ci, la conclusion est par trop expéditive, en dépit d’un trait graphique séduisant. Cet aurait pu donner lieu à une mini-série, histoire de profiter davantage des facétieuses lubies de la Grande Faucheuse.
Espérons que Kentaro Fukuda, après Devily Man, uniquement paru au Japon, ne s’arrête pas en si bon chemin.
(par Marc Vandermeer)
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In One’s Last moment. Par Kentaro Fukuda. Éd. Soleil. Traduction : Julie Gerriet. 192 pages. Sorti le 28 novembre 2018. Prix : 7,99 euros.
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