Selon Libération : « À l’occasion de l’audience de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) ce mardi, Jacques Glénat a « tout à fait » reconnu sa culpabilité pour ces faits de « blanchiment de fraude fiscale aggravée ». Il a également accepté la peine proposée par le Parquet national financier (PNF), en charge de l’enquête : dix-huit mois de prison avec sursis, 200 000 euros d’amende et la confiscation de 470 000 euros. Une peine qui a été homologuée par le tribunal. »
Révélé par les « Panama Papers », cette fuite de plus de 11,5 millions de documents confidentiels issus du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca qui avait révélé le nom des actionnaires de 214 000 sociétés offshore, le « schéma fiscal sophistiqué » mis en place par les conseillers fiscaux de l’éditeur en 1997, a permis de dissimuler quelque 9,9 millions d’euros et la perception « illégale » de dividendes investis par Jacques Glénat dans plus de 3,5 millions d’euros d’œuvres d’art. L’éditeur a reconnu les faits et aurait entièrement régularisé la situation depuis.
Cela ne devrait pas affecter les éditions Glénat dirigées par sa fille Marion Glénat. Mais il est clair que cette nouvelle arrivant en pleine rentrée éditoriale et alors que depuis de nombreux mois les auteurs réclament une amélioration de leur statut, cette affaire n’est pas géniale pour l’image de l’éditeur.
Voir en ligne : L’article de Libération
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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En médaillon : Photo D. Pasamonik (L’Agence BD)
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