Après que Babette ait vécu de si palpitantes aventures avec nos deux amis, elle ne peut se résoudre à les quitter, et les accompagne à Chambon-les-Roses pour découvrir leur univers étonnant : les vaisseaux spatiaux, la salle de transmission avec les Galaxiens, mais aussi l’Accusmala !
Un soir, elle aperçoit une boule lumineuse qui s’écrase dans la campagne, non loin de la ferme de l’oncle Georges. Un O.V.N.I. qui s’écrase si près de là où vit le Scrameustache, ça ne peut pas être un hasard ! Mais entre les facéties des Galaxiens et la curiosité obstinée de Babette, pas facile de mener une enquête...
Pour cette quarantième aventure, nous vous proposons de retrouver une interview de Gos, dans laquelle il nous fait partager tout le plaisir qu’il a à faire vivre son petit monde.
Malgré une certaine torpeur dans le premier tiers du récit, l’intrigue décolle tandis que nos amis regagnent l’espace. Grâce aux bêtises de la jeune Babette qui relancent des coïncidences plutôt heureuses scénaristiquement parlant, ce tome ’anniversaire’ permet de retrouver de grandes figures de la série : bien sûr les Galaxiens, mais également les Accusmalas, les anciens, les Kromoks, les Styx, les Petit Gris, Zoltic et Zoltac, l’hexagramme de l’épisode précédent, etc.
Le récit se divise d’ailleurs en deux grandes parties, rappelant les deux cadres principaux des aventures du Scrameustache : la Terre, en particulier Chambon-les-Roses et les interactions avec les locaux ; ainsi que l’espace et les divers lieux visités. Si on dissèque l’intrigue elle-même, on retrouve d’ailleurs des éléments provenant des premiers récits, comme un hommage : le fétiche du Fantôme du cosmos, l’invasion du Totem de l’espace, le délit aquifère des Galaxiens, le vol de la navette de la Menace des Kromoks, les bases du Renégat, etc.
Ce savant mélange est pourtant loin d’être dérangeant, car on retrouve avec plaisir tous ces lieux et personnages si emblématiques de la série. Donc si la première partie s’axe plutôt sur les interactions avec les personnages et l’humour qui en découle, la seconde se concentre sur l’intrigue avec une action bien menée.
Sans être le meilleur album de la série, Les Passagers clandestins demeure un bon cru, en particulier parce qu’on ressent que Gos & Walt l’ont écrit avant tout pour leurs lecteurs, et ils partagent efficacement avec eux leur plaisir.
(par Charles-Louis Detournay)
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Les illustrations sont © Gos/Walt/Glénat.
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