Un léger vent de panique souffle chez Darling et nos chères semi-humaines : trois d’entre elles reçoivent, à tour de rôle, la visite de leur mère ! Leur but ? Vérifier que leur fille a trouvé un mari. Mais attention, la définition varie selon les espèces, faisant apparaître d’étonnantes différences culturelles.
Ainsi, nous apprenons que les Lamias avaient jadis l’habitude d’enlever des hommes car leur espèce est exclusivement féminine. L’homme enlevé devenait alors le « mâle reproducteur » du clan tout entier ! À la vue de Darling, la mère de Miia pense donc naturellement qu’il sera le nouveau « mari » du clan ! Évidemment, pas question de partager pour Miia, devenue adepte de la monogamie !
Chez les Harpies, une espèce également exclusivement féminine, on privilégie au contraire les aventures éphémères, d’un soir, tandis que chez les Centaures, on fait appel à des boute-en-trains pour stimuler les femelles. Sans surprise, la mère de Centorea pense donc que Darling en est un !
Nous rigolons beaucoup de ces visions archaïques, et parfois terribles, des relations amoureuses que nos héroïnes n’ont évidemment pas l’intention de suivre. Elles comptent bien vivre une histoire d’amour avec Darling ! Cependant, nous nous rendrons compte aussi que leurs mères ne sont finalement pas si attachées que ça à la tradition, qu’elles ont transgressée en leur temps.
De nouveau, Darling donne de sa personne, et une nouvelle fois son corps est mis à rude épreuve, ainsi que sa maison. De ce fait, Mme Smith offre à notre petite troupe quelques jours de vacances dans une source d’eau chaude, accompagnés d’une visite des environs. Chaque chapitre s’avère l’occasion d’une rencontre avec une ou plusieurs semi-humaines : une femme des neiges patronne d’auberge, une renarde transformiste travaillant dans un temple, une minotaure et des pans fermières, et enfin un duo d’apprenties gardes du corps assez nulles.
Des chocs culturels, des femmes monstres et des scènes coquines qui osent tout, sur un ton léger et bon enfant où l’amour triomphe de façon candide et innocente : Okayado continue de s’amuser avec ses jolies filles « différentes » qui ne demandent qu’à vivre une vie ordinaire auprès de leur cher hôte.
(par Guillaume Boutet)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Monster Musume T7 & T8. Par Okayado. Traduction Yoan Giraud. Ototo, collection "Seinen". Sortie le 22 mars 2019 & le 21 juin 2019. 166 pages. 7,99 euros.
Acheter le tome 7 sur BD Fugue, FNAC, Amazon.
Acheter le tome 8 sur BD Fugue, FNAC, Amazon.
Monster Musume sur ActuaBD :
Lire la chronique des tomes 1 & 2
Lire la chronique des tomes 3 & 4
Lire la chronique des tomes 5 & 6