Un site Internet, une importante communication presse, et un investissement promotionnel estimé à 250.000 euros : le premier salon Paris BD lancé par Bertrand Morisset avait été bien soutenu et s’était donné les moyens pour réussir. C’était compter sans la méfiance des principaux éditeurs, qui hésitent à se lancer d’emblée dans les importants investissements nécessités par la présence sur un salon... et sans la météo et le sport à la télé, sérieux concurrents en ce début de mois de juin. Seuls 30.000 à 35.000 personnes, selon les estimations les plus optimistes, se sont déplacées à la Porte de Versailles. Beaucoup moins que ce qu’espéraient les organisateurs, selon notre confrère Fabrice Piault [1]
Parmi les principaux éditeurs, seuls Glénat, Soleil et Fluide Glacial avaient fait le déplacement, mais les albums des "grands" éditeurs étaient malgré tout présents grâce à différents libraires. Les 2000 mètres carrés de stands faisaient donc la part belle aux éditeurs indépendants et le bonheur des amateurs de ce type de bande dessinée.
Les organisateurs ont trois ans pour convaincre les autres de les rejoindre.
(par Patrick Albray)
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[1] Livres Hebdo.