L’esprit de Sam Dasher, un détective privé, est resté enfermé pendant un demi siècle dans une bouteille de Whisky. Cela liquéfie l’âme, dit-on ! Il se voit obligé de suivre les enquêtes de Savannah Daig. Celle-ci vient de se lancer dans le métier qu’il exerçait autrefois. Ainsi, la belle détective privée recherche le coupable du meurtre d’un photographe. Ce dernier exposait ses clichés dans une galerie dont Savannah est associée. Le meurtre n’a apparemment pas de mobile, et bien peu d’indices ont été laissés sur le lieu du crime. Excepté, peut-être, le thème de l’exposition : les échecs !
La mémoire en coton, le fantôme de Sam Dasher tente d’aider cette jeune femme à accomplir sa mission. Peut-être y trouvera-t-il les causes et les commanditaires de son propre meurtre ?
(par Nicolas Anspach)
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Didier Crisse (Kookabura, Atalante) s’était déjà essayé avec succès au polar en publiant Perdita Queen chez Vents d’Ouest. La trame de White Bloody Mary est d’un classicisme presque affligeant, mais heureusement le regard désabusé de Sam Dasher donne un ton particulier au récit…
Délaissant provisoirement Léo Loden, Serge Carrère illustre le récit avec un style semi-réaliste qui sied particulièrement à l’histoire.