La soirée avait débuté à 18 heures dans le théâtre d’Angoulême. Ségolène Royal, la présidente de la Région Poitou-Charente, était présente pour remettre l’un des prix jeunesse à l’Angoumoisin Mickaël Jourdan. Elle en a profité pour annoncer que la Région allait lancer un appel à projet pour financer des jeunes entreprises liées à l’image au sens large qui viendraient s’installer à Angouême et sa région. Une initiative dans la droite ligne de la politque qui a consisté à faire d’Angoulême « la vallée des images ».
Durant cette cérémonie, Eric Buche a reçu le Prix des Ecoles d’Angoulême, pour sa série Franky Snow. En juillet 2007, lors de la présentation de l’adaptation en dessin animé de cette série publiée dans le magazine Tchô des éditions Glénat, Didier Pasamonik nous présentait cette série : « Franky Snow, c’est le roi de la glisse, la solidarité dans la frime, l’amitié dans la compète, l’humour et l’insouciance dans la vitesse. Que ce soit du ski, du snow-board, des rollers, du deltaplane , du VTT, du windsurf ou du skate, rien n’arrête notre ado sur-actif qui aligne, mèche bleue au vent, autant de plantages de figures audacieuses avec ses copains Ben et Zack, que de gadins avec les filles ! Vous l’aurez compris, en terme de sport extrême, Franky Snow est surtout extrêmement drôle ». Franky Snow, le roi de la glisse, fait l’unanimité dans les classes des quatre écoles choisies au sein de l’agglomération d’Angoulême.
Julien Neel a reçu le Fauve Jeunesse pour Laser Ninja, le cinquième tome de Lou. Cette série est une chronique des étapes importantes de l’enfance et de l’adolescence. L’auteur explore avec poésie, saveur, humour, et tendresse la vie de Lou et de sa maman. Charles-Louis Detournay nous résumait la trame du dernier album par les phrases suivantes : « Lou s’apprête à vivre tranquillement sa quatorzième année, mais voilà que les événements se bousculent : l’immeuble de son enfance qui part en fumée, au milieu de la nuit, ça fait un gros choc. Mais bon, apprendre la même nuit que l’on va avoir un petit frère, c’est merveilleux et ça équilibre pas mal le truc, même si on l’appelle ‘Laser ninja’ en attendant de lui trouver un vrai prénom ».
(par Nicolas Anspach)
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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