Archives de la Suicide Squad T. 4 - Par John Ostrander, Luke (...)

Archives de la Suicide Squad T. 4 - Par John Ostrander, Luke Mcdonnell & Collectif - Urban Comics

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Dernier tome de l'intégrale exceptionnelle de cette série culte qui fait la part belle aux personnages hauts en couleur et à des conflits moraux toujours d'actualité. La marque d'un titre incontournable qui n'a pas pris une ride.

Dans ces ultimes épisodes [1] nous avons comme toujours quelques histoires isolées, centrées sur un ou deux personnages permettant d’explorer en détails leurs problématiques, mais également deux grandes histoires aux dimensions plus politiques et iconiques , confrontant la Suicide Squad à leurs démons intérieurs pour faire court

C’est par le biais des petites histoires que s’ouvre ce dernier tome. Elles jouent la carte de l’exercice de style avec un épisode de zombies, un autre sur un imitateur et enfin le voyage, et retour, du Doctor Light en Enfers. Les auteurs semblent jouer avec leurs lecteurs, s’amusant de leurs propres codes, avant le grand adieu.

Suit "Le Trésor du Dragon", une mission s’étalant sur pas moins de cinq épisodes dans laquelle Waller accepte un contrat d’un client japonais. Afin d’intercepter une livraison d’armes à destination d’un clan de yakuza, la troupe se sépare et intervient dans deux régions distinctes sous la coordination d’Oracle qui remplace Walller pendant un temps.

: © DC Comics / Urban Comics

Après cette grande aventure, finalement classique et jouant surtout les variations, nous avons droit à une rencontre avec Black Adam dans le cadre d’un crossover de l’époque sur les dieux, suivi d’une autre rencontre, cette fois-ci avec la Ligue de Justice, autour de l’intrigue de longue haleine sur l’identité du nouvel Atom. À la clé, une nouvelle confrontation entre Batman et Waller que les amateurs apprécieront.

Enfin, dans la dernière aventure de la Suicide Squad, concluant la série de John Ostrander et de Kim Yale, celle-ci se rend à Diabloverde pour éliminer un dictateur apparemment invulnérable et invincible. Celui-ci possédant une troupe d’élite s’étant baptisée Suicide Squad, la véritable Force Spéciale X en profitera pour affirmer une dernière fois son identité et son savoir-faire.

Un adieu plutôt simple mais efficace, qui conclut une aventure de cinq ans aussi improbable qu’audacieuse. En effet, John Ostrander s’est lancé en aveugle avec ce comics impliquant des criminels recrutés pour faire le sale boulot du gouvernement américain. Une idée qu’il a sue peaufiner et faire vivre sur une longue période, devenue aujourd’hui une référence pour toute une génération d’auteurs, et qu’on conseille fortement de lire, si cela n’est pas déjà fait.