Eh bien, en se planquant à Pau dans les dépendances d’un bordel pendant toute l’Occupation avec la complicité d’un Français qui a perdu une partie de sa famille lors de la Première Guerre mondiale. Mais il faut rester discret, pas facile quand on a des enfants en bas-âge et seulement une mince cloison pour les protéger...
L’incroyable périple du grand-père d’Elie Chouraqui touche à sa fin : 70 œuvres, sur les 3691 que le réseau de Jaujard avait dissimulées dans toute la France, dont La Vierge à l’enfant de Léonard de Vinci, retrouvent leurs cimaises après quatre ans d’horreur. Quasiment un miracle ! Un autre bonheur attend Babi : une partie de sa famille qu’il pensait avoir disparu dans la nuit de la Shoah, occupe encore l’appartement parisien…
Bien racontée – Elie Chouraqui a depuis longtemps ce talent- cette excellente mini-série qui se termine avec ce tome 3 est aussi joliment mise en images par Letizia Depredi. Une histoire vraie, donc, qui sera adaptée au cinéma par le réalisateur avec Kad Merad et Marie Gillain dans les rôles principaux. Elle devrait arriver sur nos écrans à la fin 2024.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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