Le Marsupilami de Zidrou et Frank Pé ("La Bête") devient une série (...)

Le Marsupilami de Zidrou et Frank Pé ("La Bête") devient une série [PODCAST]

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La seconde partie du diptyque de "La Bête" consacre une des plus merveilleuses transpositions de l'univers de Franquin autour du personnage du Marsupilami. Les auteurs se sont investis sans compter dans un récit mêlant émotions et références, pour le plus grand bonheur des lecteurs. Une aventure qui se prolonge, on l'apprend, dans une série, au-delà de ces deux "premiers" tomes. Écoutez les explications données par Frank Pé lui-même !

Le Marsupilami de Zidrou et Frank Pé ("La Bête") devient une série [PODCAST] Nous vous en parlions dans notre précédent article publié aujourd’hui, la seconde partie de La Bête est certainement l’un des albums incontournables de cette fin d’année. Après avoir fait monter progressivement dans le premier tome leur propre vision du marsupilami, plus animal, plus sauvage, Frank Pé et Zidrou devaient pourtant transformer leur essai pour maintenir le judicieux cocktail de surprises et d’émotions servis il y a trois ans aux lecteurs.

Un défi relevé haut la main ! Toute la ménagerie introduite dans le premier tome prend réellement vie dans ce second, pour former une magnifique fable sur le lien entre les hommes et les animaux, une thématique chère à Frank Pé. Ce ne sont pas les seules questions soulevées par cette nouveauté ; on y parle de la solitude, du respect et du regard de l’autre... et toujours dans le rire, bien entendu !

Même si le récit fonctionne très bien sans elles, il est truffé de références : qu’il s’agisse de la ville de Bruxelles elle-même, véritable héroïne qui passe au premier plan avec le Centre Belge de la Bande Dessinée ou le musée d’histoire naturelle ; ou des références aux années 1950, à commencer par le neuvième art lui-même, entre ses personnages iconiques et leurs auteurs.

Bref, on s’amuse, on tremble, on est ému et séduit tout au long de ce dense récit. De quoi sacrer un tandem qui devient trio, fort des magnifiques couleurs d’Elvire De Cock qui a su transcender, selon Frank Pé lui-même, l’unvers du dessinateur. Il n’en fallait pas plus pour lancer une série, car trois autres one-shots vont venir se rajouter au diptyque introductif.