Iruma à l’école des démons T. 21 & T. 22 - Par Osamu Nishi - Éd. (...)

Iruma à l’école des démons T. 21 & T. 22 - Par Osamu Nishi - Éd. Nobi nobi !

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Désormais rang cinq, une nouvelle épreuve attend Iruma et pour une fois elle n'a pas lieu dans le cadre scolaire. Kuromi l'invite à participer au grand tournoi des diablodoles ! C'est donc le grand retour d'Irumi dans un spectacle dont la série a le secret !

Après le tournoi de musique, celui des idoles. Chez les démons les diablodoles sont le nom donné aux chanteuses idoles à la japonaise, c’est-à-dire des artistes dont l’image repose sur la gaité et l’innocence. Et dans ce domaine, Kuromi revendique le titre de la plus mignonne de toutes les diablodoles, donc d’être la numéro un du métier.

Mais reprenons dans l’ordre : la plus grande partie du volume vingt-et-un propose des histoires courtes qui servent de transition entre le grand arc qui s’est achevé au tome précédent, sur le grand récital de musique, et le suivant, le tournoi de fin d’année des diablodoles.

Nous y retrouvons divers sujets : les démons qui cherchent à définir la notion d’amitié, loin d’être évidente pour eux, un épisode romantique entre Iruma et Amélie lors d’un bal de la haute société, Lied qui convoque ses camarades pour l’aider à se rapprocher de Elizabetta, Iruma qui fête son anniversaire à la mode des enfers et le professeur Balam qui conte à Iruma l’origine de sa blessure faciale. Une bonne série de chapitres, drôles, touchants et qui poursuivent quelques bons développements.

Mais le gros morceau concerne le tournoi de diablodoles qui se fait par équipe de quatre. Ainsi, en plus d’Iruma, Kuromi recrute Lied et Amélie, qu’elle relooke en mode « mignonne » à grand renfort de perruques, de froufrous et de tenues de circonstance. Les épreuves s’avèrent variées et farfelues : il s’agit d’un festival sportif scolaire typiquement japonais à peine déguisé.

Il y a évidemment un clou du spectacle incarné par la rivale de Kuromi : une idole rockeuse et impertinente, qui revendique le titre de numéro un, mais aussi le cœur de Kuromi. Tout un programme, plutôt rondement mené, là aussi très drôle avec une pointe d’émotion.

Dans l’ensemble il s’agit de volumes très classiques pour la série, sans rien de très nouveau ou d’original, avec une intrigue principale qui n’avance pas. Cependant le charme des personnages et de l’univers fonctionne toujours aussi bien, faisant de ces nouveaux épisodes une lecture très agréable, qui ravira sans aucun doute les amateurs des aventures d’Iruma au pays des démons.