Populaire et entré dans l’histoire du rock, AC/DC a depuis longtemps dépassé les clivages de catégories pour entrer dans les références du grand public, devenant une institution à l’image des Stones ou de U2. Le principe de la collection Docu BD reste le même : des épisodes illustrés de quelques planches, un texte de transition et pour finir deux pages de repères (discographie, vidéos, sources...).
Les illustrations, toujours aussi diverses, n’empêchent pas la fluidité de cette longue histoire débutée au début des années 1970, alors que le petit (1m57) Angus Young fréquentait encore le lycée. La plupart des dessinateurs et dessinatrices éludent la question des ressemblances pour privilégier un trait moderne. Seul Romain Brun, qui évoque la période 2008-2009, opte pour un style très réaliste. Samuel Figuière aussi, dans une moindre mesure (deux passages : 1979 et 2017-2020). On retrouve en outre dans l’équipe un habitué des récits musicaux, Christopher, au dessin dans deux séquences (1976 et 1980).
Côté contenu, comme toujours moult passages forts, qu’il s’agisse de l’installation des Young dans la banlieue de Sydney, ou des décès poignants de Bonn Scott et Malcolm, longtemps patron du combo. Les spécialistes noteront tout de même une bourde gênante, la déformation d’un des morceaux de Highway to hell [1]. Pas de quoi brûler en enfer tout de même...
(par David TAUGIS)
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[1] Walk all over you transformé en Walk all overdose you - ce qui change d’ailleurs totalement le sens de la chanson