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Bomb Road – T1 : Da Nang – Par Michel Koeniguer – Paquet

Par Olivier Wurlod le 24 juin 2010                      Lien  
Après l’Irak avec [{The Bridge}->7078], Michel Koeniguer plonge son lecteur dans la Guerre du Vietnam. Inscrit dans la Collection Cockpit de Paquet, le scénariste –dessinateur aligne dans {Da Nang} des scènes de batailles aériennes d’un réalisme à en rendre jaloux Buck Danny.

Dans le Vietnam de 1967, la guerre fait rage. Les Américains s’enfoncent chaque jour un peu plus dans le bourbier vietnamien. À cette époque, Bradley Towsend, alias Redneck est un jeune pilote de chasse encore plein d’illusions. Bomb Road – T1 : Da Nang – Par Michel Koeniguer – Paquet

Comme dans The Bridge, le problème de cet album résulte dans son scénario. L’histoire écrite par Michel Koeniguer souffre d’un classicisme un peu navrant. Proche de la mort, le colonel Towsend raconte à un jeune pilote ses aventures au Vietnam. Certes, contrairement à d’autres récits du genre, c’est au “septième ciel“ que le scénariste nous emmène tout au long de l’album. De ce point de vue, l’angle militaire est assez original. Mais la nouveauté que propose le récit de cette nouvelle série s’arrête malheureusement là. Quand donc Michel Koeniguer s’accordera-t-il les services d’un bon scénariste ?

Bomb Road – T1 : Da Nang – Par Michel Koeniguer – Paquet

Car si l’auteur peine encore à écrire des scénarios ébouriffants, son dessin réaliste est lui par contre quasiment irréprochable. Je précise : "quasiment", à cause de personnages à la physionomie trop semblable et donc parfois difficile à identifier. Passé ce détail somme toute négligeable, le dessinateur retranscrit avec justesse le Vietnam de 1967 et ses planches aux scènes militaires superbement dessinées parviennent à plonger le lecteur au cœur des interventions aériennes menées par l’armée américaine.

(par Olivier Wurlod)

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4 Messages :
  • « (...) le problème de cet album résulte dans son scénario. L’histoire écrite par Michel Koeniguer souffre d’un classicisme un peu navrant. (...) la nouveauté que propose le récit de cette nouvelle série s’arrête malheureusement là. Quand donc Michel Koeniguer s’accordera-t-il les services d’un bon scénariste ? (...) son dessin réaliste est lui par contre quasiment irréprochable. Je précise : "quasiment", à cause de personnages à la physionomie trop semblable et donc parfois difficile à identifier. Passé ce détail somme toute négligeable (...) »

    Donc scénario nul et dessin digne d’une boîte de maquette (ce qui n’est pas une tare sauf en bande dessinée), mais à part ça vous êtes somme toute content de votre lecture. Dites, on a hâte de vous lire quand vous avez vraiment aimé un bouquin !

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    • Répondu par DS le 25 juin 2010 à  06:10 :

      Achetu, lu et appréciu ! Sur que cette BD sent la sueur, le beau job, la recherche de docs, ( impressionnante ) le soin apporté ... mais par les temps qui courent, ça a l’air de devenir une tare et presque honteux de faire ce genre de travail ?? Seriez vous par hasard trop rééduqué au branchouillage blogien, ou tout est vite et mal torché !

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      • Répondu par Georges le 25 juin 2010 à  21:20 :

        Le temps passé à faire une page n’a rien à voir avec la qualité de celle-ci. Ce n’est pas parce que le dessinateur s’est donné du mal que c’est réussi.
        Puisqu’on est dans l’aviation, consultons nos classiques : les premiers Chevaliers du Ciel sont d’Uderzo, et bien il passait, en gros, une journée pour faire une page, et voyez la qualité des pages, ce n’est pas du besogneux pour boites de maquettes, c’est de la vraie BD, vivante.

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        • Répondu par Pfeil28 le 26 août 2010 à  10:49 :

          Sans critiquer quiconque... c’est fatigant usant et, au deuxième degré rigolo, de voir des gens parler de "besogneux de boîtes de maquettes". Mais où vivez vous ???? Savez vous qu’à une époque (oui, la votre) où certains dessinateurs de BD se cantonnent à l’infographie il existe ce qu’on appelle les "peintres de l’air". Il faut se réveiller là !!!
          Pour mémoire, certaines boîtes sont réalisées par des gens comme Paul Lengellé (peintre officiel du musée de l’air, excusez du peu !!!) aujourd’hui disparu (vous avez vu une de ses peintures ???), Roy Cross (le RAF Museum l’emploie...) ou Brian Knight dans les années 60, pour ne citer que ceux-là !
          Si vous voulez acquérir une de leurs oeuvres, c’est un autre montant qu’un "tirage BD à 100 exemplaires signés par l’auteur". D’ailleurs les vétérans pilotes commandent des illustrations à ces personnes.
          Alors, quand on ne connaît pas un sujet, on évite de dénigrer car, à mon humble avis de collectionneur d’aéronautique, certains auteurs de BD devraient aller voir à quoi ressemble un avion et comment il vole... avant de "besogner" !

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