« Cette notion de patrimoine soulève la question du statut même de la bande dessinée au sein de l’histoire des arts, dit le communiqué. […] De quelle manière la bande dessinée entre-t-elle dans les collections des musées et des bibliothèques ? Et comment rendre accessible ce patrimoine in vivo pour en assurer la meilleure transmission et une circulation élargie ? Quels rapports les créateurs entretiennent-ils avec la patrimonialisation de leur travail et quels équilibres convient-il d’identifier entre collections publiques et privées, archives d’éditeurs et dons d’auteurs, politique d’acquisition et marché de l’art ? Par quels moyens et selon quels axes étudier ce patrimoine transdisciplinaire et protéiforme, pour en développer une meilleure connaissance, mieux le conserver et surtout, davantage le transmettre ? »
On a bien vu, dans |le Rapport Lungheretti->https://www.actuabd.com/Angouleme-2019-Le-Rapport-Lungheretti-propose-54-mesures-pour-la-bande-dessinee], qu’un nouveau regard était porté sur le patrimoine de la bande dessinée avec la mise en place de dations (par exemple la dation Fmurrr), d’acquisitions d’archives et une réflexion qui était menée sur la politique patrimoniale. Galeristes ou collectionneurs qui vendez des originaux, vous devriez vous intéresser de près. De même que les institutions muséales de France et d’ailleurs…
La définition de patrimoine quand on parle de bande dessinée sera à l’ordre du jour avec des intervenants, conservateurs ou auteurs, français, canadiens, irlandais, congolais, ou serbe.
« Comment exposer la BD ? » est une autre question du jour avec des intervenants français, suisses et polonais.
« Le patrimoine, pour quoi faire ? » est la troisième question. On s’intéresse ainsi aux filières et aux réseaux qui l’étudient, à sa numérisation, son rapport au multimédia.
« Est-il un vecteur de création ? », « Quelle est la place de sa conservation dans l’histoire de l’art ? » Des auteurs et des chercheurs français belges ou coréens y répondront.
La participation à ces journées d’étude est gratuite sur inscription (recommandée en raison du nombre de places limité). Pour cela, il suffit de se rendre sur la page d’inscription de la Cité. Faites vite !
Voir en ligne : POUR S’INSCIRE AUX CONFERENCES SUR ZOOM
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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