Sey et Holly ont atteint les territoires verts. Pendant que Manang conduit les Sheikyners pour renverser la Merkabah, Holly a retrouvé sa mère. La jeune dowser se joint de nouveau à Sey et ils se mettent en route vers la géhenne, lieu où tout a commencé et où toute la vérité doit être révélée.
On aurait pu espérer un final plus profond qui relèverait l’intérêt de la série, mais force est de constater que l’espoir n’est pas comblé. Alors certes, les scènes d’action et la mise en scène sont toujours pêchues, mais il en faut plus pour convaincre. Hajime Yamamura possédait pourtant une base scénaristique non dénuée de potentiel, mais il n’a pas su l’exploiter avec ingéniosité et s’est contenté d’un déroulement basique.
Malgré un fond écolo-futuriste rappelant certaines œuvres de Miyazaki ainsi que le célèbre jeu vidéo Final Fantasy VII, on assiste tout au long des sept tomes à une succession de courses-poursuites et de combats entre divers protagonistes, tout juste soulignés par une trame complexifiée et un peu confuse.
Cette conclusion apporte bien les réponses attendues, mais une fois ces réponses obtenues, on se laisse aller à une moue dubitative. Visuellement, Embryon Road tient globalement mieux la route grâce à son dynamisme, bien que le style de Yamamura reste très classique.
Embryon Road méritait mieux. Hélas son auteur n’a pas réussi à tirer parti de sa thématique énergétique. Une série très moyenne qui n’aura pas vraiment décollé et qui a en plus foiré son atterrissage.
(par Baptiste Gilleron)
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