A la fin de l’année 1979, l’agent Birdy quitte précipitamment l’ambassade des Etats-Unis en Iran, une poignée de minutes avant la prise d’otage de son personnel par les Gardiens de la Révolution. L’homme a été prévenu et quitte clandestinement le pays. A peine est-il arrivé chez lui, qu’on le mandate pour faire partie du commando chargé de tirer les otages de ce fichu pétrin. Il accepte, bien qu’il n’aspire qu’à laisser tomber les activités dangereuses de ses missions... L’agent Birdy y laissera la vie !
De nos jours, un secrétaire d’état de la défense décide de mener un discret contrôle de certaines bases militaires non répertoriées dans les registres officiels. Groom Lake est l’une d’elle. Elle est classée "Secret Défense" et abrite une poignée de gamins âgés d’une dizaine d’année ! Pourquoi sont-ils enfermés ? Sont-ils les cobayes d’une expérience ? Il semble que oui. L’un de ces enfants en réchappe...
La couverture et la première planche témoignent que le dessinateur Jean-Jacques Dzialowski possède un sens éprouvé de la mise en scène. Le point de vue de la caméra doit sans doute à son apprentissage chez Semic et aux projets qu’il a réalisés pour les Etats-Unis.
Le premier album de Groom Lake n’est qu’une introduction à une intrigue que l’on devine complexe. Le lecteur est pris au jeu par le rythme soutenu de cette excellente série mêlant mystère, fantastique et action. En refermant l’ouvrage, on n’a qu’une seule envie : lire la suite !
(par Nicolas Anspach)
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