En 1941, les Anglais mettent au point l’opération Ruthless dont l’objectif principal est de s’emparer des codes radio allemands capables d’aider leurs analystes à décrypter les transmissions ennemies. Mais le commando, une fois infiltré dans le sous-marin qui détient ces fameux codes, tombe sur quelque chose de beaucoup plus mystérieux...
Si Laurent-Frédéric Bollée joue toujours autant au yoyo avec l’espace-temps : la majeure partie se concentre toutefois sur la Seconde Guerre mondiale et cette fameuse opération Ruthless. On sent, peut-être à tort, qu’on touche avec la découverte des soldats anglais à une partie du mystère et donc aux origines du fléau qui ravage le XIXème siècle en tuant tous les enfants à la 2309ème journée de leur vie. Mais le scénariste laisse haleter le lecteur en ne distillant les informations essentielles qu’au compte-goutte.
Quand au dessin d’Igor Kordey, il reste fidèle à ce que le dessinateur a proposé jusqu’ici. C’est le genre de graphisme qui divise les amateurs de bande dessinée : Il y a ceux qui le trouvent génial et ceux qui n’adhèrent pas à certaines grossièretés propres à son trait de crayon et aux couleurs parfois agressives de sa coloriste Yve Svorcina. Quoiqu’il en soit, cet auteur a un talent indéniable et un rythme de production impressionnant (moins de six mois par album).
Avec une suite à la hauteur de nos attentes et avec une intrigue renforcée, on ne peut que souhaiter découvrir la suite de L’Idole et le fléau le plus rapidement possible. Vivement le troisième tome !
(par Olivier Wurlod)
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