Nous sommes à une époque ou les prisons naviguent dans l’espace. Goliath 01 fait partie de ces transporteurs pénitentiaires énormes, isolant les malfaisants dans le cosmos lointain. Mais le bâtiment ploie sous les avaries, touché par des météorites. Et tandis que le colonel Mercer, commandant à bord, devient fou et massacre allègrement prisonniers et équipages, un survivant, peut-être le seul, joue sa peau, entre caméras de surveillance et cadavres envahissants.
Si de nombreuses références s’entrechoquent à la lecture de ce premier volume, l’atmosphère de La Grande Évasion possède une force particulière. En premier lieu, les contours de case et la noirceur dominante sont gérés avec élégance et efficacité. Mais surtout, la variété de la mise en scène/images, des architectures de planches, permettent à l’intrigue de s’enrichir continuellement. Certaines pages sont de véritables œuvres d’art, d’autant plus pertinentes que le héros en survie devient lui-même cerné par ses hallucinations. Belle réussite, et entrée recommandée dans cette série autour de l’évasion déjà forte de trois volumes.
(par David TAUGIS)
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