Et tout à coup, on se souvient pourquoi on avait aimé la série jusqu’à présent : tout simplement parce qu’elle est drôle. On suit les aventures de Larssinet entre dédicaces galères et remise de prix arrosée. Les allusions au monde de la bédé réjouiront les passionnés, mais le grand public n’est pas mis de côté pour autant. On sent la jubilation des deux auteurs à créer des gags d’une demi-planche et ce bonheur est communicatif. L’idée de sortir le protagoniste de sa maison et celle de faire intervenir ses beaux-parents sont de bons moteurs de gags. Résultat, on se poile, et après tout, on n’en demande pas plus. Des bandes d’humour aussi drôles sont finalement assez rares et il faut les chérir, faire passer le mot, écrire de bonnes critiques. Ah tiens, c’est fait. Karoutcho !
(par Laurent Queyssi)
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