Bernard de Clairvaux a mis la main sur la carte tant recherchée dans 1066 Hastings, premier tome de la série des Voies du Seigneur.
Les écrits sont formels : ce parchemin décrit comment se rendre au Paradis. Pour protéger ce secret, l’abbé choisit comme lieu sûr la Terre Sainte, royaume de Dieu sur terre. Pour l’y mener en sécurité, notre homme réunit une petite troupe de chevaliers. Manque de chance, durant leur périple vers le Moyen Orient, ceux qui deviendront les Miles Christi se font dépouiller et perdent la fameuse carte.
Malgré quelques longueurs, ce deuxième tome, scénarisé par Fabrice David et Grégory Lassablière, renforce le sentiment favorable à cette jeune série. En mettant la carte d’Erickson, parchemin indiquant la voie pour accéder au jardin d’Eden, au cœur de la création du célèbre Ordre des Templiers, les deux auteurs mêlent avec habilité réalité historique, fiction et ésotérisme. De quoi relancer le
mythe autour du fameux trésor de l’ordre !
Le dessin réaliste de Jaime Calderon est particulièrement séduisant Son trait fin et précis offre une qualité de planches exemplaire. Il parvient à nous y faire ressentir les chaleurs pesantes que devaient éprouver les chevaliers européens enfermés dans leurs lourdes cuirasses sous le soleil d’Orient, mais aussi nous emballer dans les quelques scènes d’action de l’album.
On avait fait part de notre enthousiasme dans notre chronique du premier tome. Un coup de cœur qui se confirme donc avec 1119 Miles Christi.
(par Olivier Wurlod)
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