C’est pourquoi cette suite "l’effet papillon" aurait pu être tout autre chose, et ne reflète qu’une palette de choix, ceux qu’on peut-être effectués les autrices, Emma Vieceli & Claudia Leonardi. Néanmoins, ce possible futur permet de mieux comprendre pouvoir énigmatique de la jeune Max, qui préfère sauver la personne qu’elle aime, Chloé, au détriment de la ville d’Arcadia Bay.
Loin de ressembler à des captures d’écran donnant une impression de 3D, Claudia Leonardi a utilisé un style de dessin classique, laissant même entrevoir des recueils de croquis à chaque inter-paragraphe.
De son côté, Emma Vieceli a opté pour le côté sentimental des aventures de Max et Chloé sans tomber dans la mièvrerie. Ce choix permet de mieux cerner les tenants et aboutissants de chaque décision de Max, qui a le pouvoir de changer les choses, revenir en arrière dans le temps pour réaliser ses modifications. Hélas, elles ont un prix ...souvent au détriment de la vie de certains.
Une aventure sympathique qui plaira peut-être aux aficionados du jeu, mais qui n’en changera pas la trame, ni n’en améliorera pas le style. Un petit bonus tout au plus, qui pourrait néanmoins ajouter des adeptes au jeu après sa lecture.
(par Marc Vandermeer)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Life is strange T.1 : L’effet papillon. Scénario : Emma Vieceli. Dessin : Claudia Leonardi. Éditeur : Urban Comics. Collection : Urban Games. Traduction : Morgane Munns. Sortie : le 28 juin 2019. Prix : 14,50 euros.