Teen Titans Rebirth T1 & T2 - Par Benjamin Percy & Collectif - Urban Comics

On ne présente plus les Teen Titans, la célèbre équipe qui rassemble les super-héros adolescents de DC comics, souvent acolytes de grands noms comme Robin avec Batman. Le relaunch DC Rebirth a aussi affecté cette formation qui repart entre tradition et nouveauté.

De prime abord nous reprenons les classiques avec un roster aux noms bien connus : Robin, Kid Flash, Starfire, Changelin et Raven. Le compte apparaît presque bon : il ne manque que Cyborg et Wonder Girl pour retrouver la formation d’origine des New Teen Titans.

Si derrière les masques de Robin et de Kid Flash se cachent les derniers possesseurs de ces titres, à savoir Damian Wayne et Wallace West, les trois autres sont les héros d’origine dont le rajeunissement, excepté pour Starfire, a en fin de compte de quoi questionner.

© DC Comics / Urban Comics

En effet tandis que Changelin et Raven retombent en adolescence, Starfire reste adulte. Si cette dernière endosse un rôle de grande soeur qui n’est pas inintéressant, le fait de ne pas reconstruire les relations historiques comme dans d’autres titres reste dommage. Surtout que de leur côté, Dick Grayson, Donna Troy et Cyborg, les autres membres des New Teen Titans de l’âge d’or, conservent leur âge adulte et rejoignent les Titans.

Le fait de mélanger ancien et nouveau correspond évidemment à la direction artistique du projet DC Rebirth, mais dans le cadre d’une équipe telle que les Teen Titans le résultat surprend et demande un temps d’adaptation. Surtout que ces personnages et leurs relations initiales restent très connus grâce aux dessins animés qui leur ont été consacrés.

Concernant les histoires elles-mêmes, le premier tome [1] nous entraîne dans l’aventure re-fondatrice de l’équipe : Damian rassemble ses quatre futurs camarades pour les préparer à la menace dont ils sont les cibles, celle des apprentis de la Ligue des Assassins qui ont pour mission de les tuer afin d’achever leur formation.

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Damian étant le petit-fils de Ra’s al Ghul, l’intrigue prend rapidement une dimension personnelle et met à l’épreuve les capacités de ce jeune et arrogant associable à diriger une équipe. Autant dire que, sans surprise, cette aventure va se révéler pour moitié très compliquée pour nos jeunes héros à cause du caractère de leur chef.

La grande histoire du second album [2] quant à elle se dédie à l’introduction du second Aqualad, Jackson Hyde, à travers une aventure marine qui va amener les jeunes héros à combattre de nouveau des vilains biens connus. Enfin le tome se termine avec une petite histoire partagée entre la question du commandement de l’équipe et une tentative de recrutement de Red Arrow.

L’ensemble se révèle sympathique et efficace bien que peu original, avec des interactions entre personnages trop limitées aux plans de bataille. L’accent mis sur les défauts de Damian s’avère de son côté intéressant mais à trop jouer de son côté colérique, Benjamin Percy frôle à plusieurs reprises la caricature. Alors que la partie sur Aqualad se révèle touchante et juste.

En somme une reprise honnête mais qui peine à trouver son équilibre et à faire réellement vivre l’équipe.

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