Crinière blanche, regard doré et musculature imposante bien que le corps soit svelte : on ne s’y trompe pas, Geralt est de retour. Le sorceleur revient pour une enquête de mœurs au sein d’une tour supposée infranchissable, avec pour mission de découvrir qui parvient à faire tourner la tête de la demoiselle vivant au sommet de l’édifice, accessible uniquement par une porte.
Le lecteur pourrait presque se croire dans une version "witcherisée" de Raiponce.Tous les ingrédients du fameux conte s’y retrouvent à peu de choses près. Heureusement, la tournure des événements nous emmène en "boîte volante" vers d’autres contrées où le scénario se corse considérablement.
À plus d’un titre, The Witcher - de chair et de flamme a de quoi désarçonner le public. Le style graphique, bien qu’ingénieusement mis en scène à chaque case, semble figé en pleine action. Ajoutez à cela les traits des visages bien trop lisses, sans caractéristiques particulièrement marquées, il en résulte une apparence globale presque rebutante. Toutefois, les proportions avancées par Marianna Strychowska restent correctes et appréciables une fois agrémentées du scénario d’Aleksandra Motyka. La trame se tient, l’intrigue est simple, mais efficace pour permettre un moment de lecture sympathique tout au plus.
(par Marc Vandermeer)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
The Witcher : De chair et de flamme. Scénario : Aleksandra Motyka. Dessin : Marianna Strychowska. Éditeur : Urban Comics. Collection : Urban Games. 112 pages. Sortie : le 17 janvier 2020. Prix : 14,50 euros.
Lire la chronique The Witcher : La Malédiction des corbeaux - Par Paul Tobin & Piotr Kowalski - Urban Comics
Lire la chronique The Witcher - La légende : Les filles-renardes - Par Paul Tobin & Joe Querio - Urban Comics - Collection Urban Games