Comment ? En le faisant passer, non sans quelques retouches esthétiques chirurgicales, pour son propre fils, revenu d’un long séjour en Europe et resté en pension pendant des années sans voir son géniteur. Le stratagème réussit au-delà de toute espérance : notre agent infiltré est reconnu par son « père » qui voit en lui le successeur de son empire qui aborde désormais, non sans répugnance, le trafic de drogue. Face à la famille Tosca, le clan du Sicilien Don Palliacci est la tribu rivale, plus moderne et plus vive, dont le maître d’armes est Cicero, un condottiere version mafia qui veut détruire le clan Tosca. Depuis Roméo et Juliette, le cliché veut que les deux familles rivales s’unissent. Mais le vieux Tosca meurt, l’agent de la DEA devient le chef de la mafia et tombe réellement amoureux d’Angelina, la fille du mafieux rival. Comme son employeur a opéré sur lui un chantage à l’amnistie afin de le recruter, il ne se sent pas moralement impliqué dans les enjeux de l’aventure. La tentation de faire main basse sur des centaines de millions de dollars prendra-t-elle le pas sur la réinsertion sociale ? A vous de le lire.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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