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Vacances sans histoires - Par Franquin - Ed. Dupuis

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 17 mai 2014                      Lien  
Si vous voulez vous persuader (ou persuader quelqu'un) du génie d'André Franquin, offrez-vous (offrez-lui) ces "Vacances sans histoires" qui correspond à la période la plus faste de la carrière de Franquin : 1957, année où le Paganini du dessin anime également Modeste et Pompon, et vient de créer un certain... Gaston Lagaffe.

On connaît le principe de ces magnifiques objets patrimoniaux dont Dupuis nous gratifie depuis quelques années : un récit complet de Spirou, accompagné d’une publication des planches originales en fac simile et de commentaires savants de Sergio Honorez et de José-Louis Bocquet.

Cela permet de lire l’œuvre dans sa version restaurée précautionneusement par Frédéric Jannin, mais aussi de profiter d’un album enrichi d’incroyables dessins et documents inédits où l’on peut apprécier l’art de Franquin dans toute sa plénitude.

Le fait remarquable de cet épisode, c’est l’irruption dans les aventures du groom d’un gaffeur qui fera longtemps parler de lui : Gaston.

Cet épisode est aussi un rêve de designer puisque des mécaniques mythiques comme la Turbotraction qui trouveraient à en redire à Gian-Battista Pinin Farina lui-même se partagent avec des architectures modernes pointues et des décors intérieurs design du plus pur "Style Atome" dessinés avec autant d’affection que les vieilles façades de province.

Il n’est pas jusqu’aux décors naturalistes de la Riviera qui ne sont conçus avec un incroyable plaisir du dessin dont la virtuosité qn’a pas son équivalent dans la bande dessinée franco-belge. Une merveille.

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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2 Messages :
  • Vacances sans histoires - Par Franquin - Ed. Dupuis
    17 mai 2014 15:17, par Frencho-id

    commentaires savants de Sergio Honorez et de José-Louis Bocquet

    C’est une lecture. On peut aussi les trouver superflus, laborieux, redondants et en définitive bien peu informatifs (excepté quelques interventions de la fille de Franquin). L’exercice est sans doute délicat, mais après tout il n’avait rien d’obligatoire, et cette quatrième réalisation est toujours aussi peu convaincante sur le plan éditorial.

    Par ailleurs on note aussi l’habituel laisser-aller (imputable au seul éditeur) par la présence de coquilles diverses et variées.

    Même l’alibi de la recolorisation par Jannin comporte quelques choix curieux qui confinent à l’anomalie.

    Heureusement, les fac-similés (dont on a cette fois l’intégralité) réconcilient tout le monde...

    Répondre à ce message

  • Histoire déjà en album : du réchauffé.
    Dommage ,d’autres mini récits de Franquin n’ont pas eu cette chance à part dans les intégrales ( pas pratique pour la lecture : trop épais ).Un hors série N°5 aurait été préférable avec des inédits.

    Répondre à ce message

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