Depuis que le soleil se lève à l’est, les tuniques bleues et les indiens jouent au chat et à la souris. C’est à nouveau le cas dans West Terne. Au début de cet album, les soldats du 6,9 ème de cavalerie constatent avec effroi que leurs gentes dames ont disparu sur les terres des Peaux-Rouges. Bien que ça ne les enchante pas, les cavaliers vont devoir se mettre en chasse des ravisseurs...
On avait pu découvrir et apprécier le style complètement déjanté de Michel Galvin avec son premier album Fin de chaîne. Les ingrédients étaient simples : un style volontairement minimaliste, des décors rudimentaires et des dialogues cocasses. La recette est enrichie pour ce second album, qui s’amplifie dans tous les domaines : plus de décors, plus de personnages et une intrigue aux multiples ramifications. Résultats, si la fantaisie absurde est toujours au rendez-vous, le lecteur est un peu perdu dans le scénario de ce western loufoque. Il en reste une marmite d’ode à la bêtise humaine, par moment fort savoureuse.
(par Morgan Di Salvia)
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