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West Terne – Par Michel Galvin – Sarbacane

Par Morgan Di Salvia le 15 mars 2011                      Lien  
Tonnerre à l'ouest, les femmes ont disparu ! Des tuniques bleues de pacotille vont devoir s'occuper de cet {Enlèvement des Sabines} à la sauce tex-mex. La nouvelle comédie burlesque de Michel Galvin s'intitule {West Terne}.

Depuis que le soleil se lève à l’est, les tuniques bleues et les indiens jouent au chat et à la souris. C’est à nouveau le cas dans West Terne. Au début de cet album, les soldats du 6,9 ème de cavalerie constatent avec effroi que leurs gentes dames ont disparu sur les terres des Peaux-Rouges. Bien que ça ne les enchante pas, les cavaliers vont devoir se mettre en chasse des ravisseurs...

On avait pu découvrir et apprécier le style complètement déjanté de Michel Galvin avec son premier album Fin de chaîne. Les ingrédients étaient simples : un style volontairement minimaliste, des décors rudimentaires et des dialogues cocasses. La recette est enrichie pour ce second album, qui s’amplifie dans tous les domaines : plus de décors, plus de personnages et une intrigue aux multiples ramifications. Résultats, si la fantaisie absurde est toujours au rendez-vous, le lecteur est un peu perdu dans le scénario de ce western loufoque. Il en reste une marmite d’ode à la bêtise humaine, par moment fort savoureuse.

West Terne – Par Michel Galvin – Sarbacane
Un extrait de "West Terne"
© Galvin - Sarbacane

(par Morgan Di Salvia)

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4 Messages :
  • West Terne – Par Michel Galvin – Sarbacane
    16 mars 2011 01:36, par Jérome

    Ce Michel Galvin veut aller sur les travées de Christophe Blain avec Gus, mais n’est pas Blain qui veut et le soit-disant humour absurde ne fait jamais mouche, le décalage ne fonctionne pas, tout ça reste artificiel (le lettrage à la machine à écrire fait vieux fanzine punk) et déshumanisé. Bref c’est raté.

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    • Répondu le 18 mars 2011 à  15:16 :

      j’avoue que je n’ai pas encore lu cet album mais le précédent "fin de chaine" était un pur chef d’oeuvre d’humour avec un vrai propos à la portée de qui sait "lire", connaissant le travail de Michel Galvin comme illustrateur de presse (notamment pour liberation), auteur pour la jeunesse ( l’incroyable "l’étroit cavalier" chez Seuil ou "Routine") ou même comme peintre me laisse à penser qu’il n’a pas besoin d’être sur les "travées" de qui que ce soit( même si Blain n’est pas n’importe qui , j’en conviens). Je me souviens d’une expo de son travail à la galerie Michel Lagarde en 1996 (!!), expo de très grand dessins noirs et d’une série sur les cowboys , petites silhouettes noires perdues dans de grands décors de désert montagneux et je me souviens de l’enthousiasme d’un jeune homme à l’époque qui s’appelait...Christophe Blain....
      Je crois avoir compris que "ce" Michel Galvin utilise la Bd (ou l’album jeunesse )pour faire des livres et non l’inverse
      ...Après tout ça reste une affaire de goût, il semblerait que le vôtre reste à construire...Essayez les livres.
      Mathilde.

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      • Répondu le 22 mars 2011 à  10:55 :

        Bon, maintenant que je l’ai lu je peux (un peu) en parler de "ce" west terne... De sa fausse niaiserie et de son apparente loufoquerie qui vient habillé ou devrais-je dire "travestir" ,pour rester dans le ton ,le propos maintes fois éculé dans tout les films de cowboys à savoir : aménager l’espace pour en faire un lieu digne d’y accueillir la loi (celle des mecs)...Mais "ce" Galvin s’y prend d’une façon détournée, il nous parle avant tout d’un mur, the one, celui du langage, celui qu’il nous faut tous gravir sans arrêt pour ne pas mourir, à l’image de Ben radjani qui le trouve bien haut et qui pour le "faire" devra s’essayer à incarner une figure d’un autre temps, d’un autre lieu quitte à s’y briser...
        West terne est donc un livre qui à travers l’image nous cause du langage (tordu le mec !!). D’ailleurs le héros, celui qui après un cheminement initiatique atteindra "l’étoile" (stella en latin) : monsieur chacal savant dit "René" est celui dont le destin est inextricablement lié au langage et serra condamné par la déesse fatiguée d’un matriarcat perdu et éclopé à se réinventer en partant du plus bas(le niveau de ceux qui n’ont plus de centre, les conquérants). Quant à nos beaux militaires, sortits de leur
        manège, portant les attributs des trois piliers de la "civilisation" Art, Force et Pouvoir, pourront aller planté leur bistouquettes de totem au centre de leur petit monde giratoire bâtit sur du creux et laisser l’avenir au destin linéaire de Stella , étoile inatteignable par les nains, devenue indienne, et du déraciné,devenu pâle, condamné à renaitre.
        La mort peu se reposer, au moins pour un temps...
        Merci pour ce livre Monsieur Galvin et vivent les étoiles of course !!!
        N’est pas Galvin qui veut.
        Mathilde.

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