La quête des sept sorcières touche au but pour nos héros du club de recherche sur les phénomènes surnaturels et se combine à l’intrigue de la succession du Président du Conseil des Élèves. En effet ce dernier désignera comme son successeur celui qui lui apportera l’identité de la septième sorcière de l’école !
C’est donc le moment de vérité pour Yamada et ses amis qui font appel à toutes leurs ressources et en particulier aux autres sorcières pour relever ce défi. Mais pour Yamada l’enjeu va bien plus loin : grâce au pouvoir de clairvoyance de Maria il découvre que si la mauvaise personne obtient le poste de président, Urara quittera leur groupe et se retrouvera de nouveau seule et triste.
C’est donc extrêmement motivé que Yamada, qui vient de se rendre compte de ses tendres sentiments envers la jeune fille, met au point un plan qui consiste comme toujours ou presque à emprunter grâce à son pouvoir un corps de femme et à se faire passer pour une jeune fille !
L’opération va se révéler un succès mais la rencontre avec la septième sorcière, tant redoutée, sera à la hauteur de sa réputation, infligeant une terrible sanction pour avoir osé mener cette quête interdite au bout : l’oubli !
Beaucoup de bêtises dans ce nouveau tome, mais aussi des révélations et de l’émotion avec la conclusion, ou du tout du moins la première partie de la conclusion, du premier grand arc narratif de la série.
Et quel plaisir de voir la relation de Yamada avec Urara -toujours aussi mignons ces deux-là- se rapprocher petit à petit de son point d’orgue avec une scène et une réplique tant attendues qui conclut avec brio un tome qui s’est avéré extrêmement plaisant à lire.
Comme toujours Yamada-kun ne propose rien de très sophistiqué ou de réellement surprenant : de la comédie lycée autour d’un traitement burlesque de l’ambivalence sexuel. Un titre qui répond à tous les codes du genre mais avec un talent incontestable.
Au fil des tomes on s’attache facilement aux personnages, drôles et tendres, grpace à un ton bon enfant, une narration rapide et fluide, soutenu par un dessin expressif, rond et énergique, qui font de la série de Miki Yoshikawa une lecture des plus agréables et un titre de genre de qualité.
(par Guillaume Boutet)
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Yamada Kun & the 7 witches T8. Par Miki Yoshikawa. Traduction Akinori Matsumoto. Delcourt/Tonkam, collection "Shonen". Sortie le 17 août 2016. 192 pages. 6,99 euros.
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