No Longer Rangers T. 4 - Par Negi Haruba - Pika Edition

Par Guillaume Boutet le 22 décembre 2022

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No Longer Rangers T. 4 - Par Negi Haruba - Pika Edition

L'étiquette de perdant colle décidemment à notre troupier, même lorsqu'il décide de passer les sélections pour intégrer le grand escadron. Mais il ne faut jamais sous-estimer les seconds couteaux, telle est la leçon de ce tome et la série en général.

Que se passe-t-il lorsqu’un simple soldat anonyme des troupes des envahisseurs décide de mener à lui seul le combat contre les Rangers ? Il doit s’infiltrer dans les rangs ennemis pour approcher ses cibles. C’est ainsi, que le troupier D a passé une alliance avec l’aspirant ranger Hibiki Sakurama et a pris son apparence.

Cependant il doit d’abord réussir l’épreuve finale de l’examen d’entrée s’il veut pouvoir approcher les Dragon Keepers. Et malheureusement pour lui, les examinateurs sont les n° 2 de l’escadron et leur puissance écrasante donne du fil à retordre aux candidats. Du côté de ces derniers, ils sont dix à passer l’épreuve mais tous ne passeront pas.

Des alliances se font, puis se défont et en fin de compte, les cinq meilleurs décident de s’unir contre les cinq autres, dont fait partie notre vilain. Les portraits et les rivalités introduites à cette occasion apportent une variée bienvenue à l’histoire, surtout que celle-ci nous offre une autre surprise.

: © Negi Haruba / Kodansha Ltd.

Une surprise qui prend la forme d’un autre troupier perdu sur Terre et d’un des généraux des envahisseurs, qu’on pensait tous morts. Des apparitions qui perturbent l’examen, densifient le récit et apportent également une première tragédie.

Le mélange de kitch et de violence continuent à faire bon ménage, conférant à l’histoire une étrangeté relativement intéressante. Et parmi tous ces éléments, le personnage de D, qui découvre petit à petit le libre arbitre et la complexité des relations sociales, ne manque ni d’humour ni de charme.

Un tome qui confirme nos premières bonnes impressions et un titre qui s’amuse avec malice des codes et des clichés d’un genre très encadré, celui des sentai, les héros colorés japonais. De plus, l’histoire propose un solide récit initiatique basé sur l’éveil à la vie en société, dont le grand escadron est indéniablement un modèle réduit.