Quand la petite Selina était très jeune, sa mère dû, pour arrondir les fins de mois, se séparer d’une broche auprès d’un préteur sur gage véreux. Profondément affectée par cette histoire, le jeune fille s’est construite autour de se traumatisme. Lorsqu’elle apprend la véritable valeur de ce bijou, signé d’une grande maison française, qui vient d’être proposé à un vente aux enchères, la féline voleuse s’empresse de mettre la main dessus.
Cette affaire de vol de bijoux parait presque anecdotique à côté des thématiques des autres titres de la collection et ce, malgré la profondeur apportée par l’histoire liant l’héroïne et la broche. Le discours social introduit dans tout l’album mais en particulier dans la seconde partie de l’enquête se cantonne à de grands poncifs sur la lutte des classes. Rien de bien excitant.
Idem pour le découpage et de la mise en scène conçus dans la veine classique du comic book américain : ce tome, uniquement centré sur l’action, manque cruellement de consistance. Catwoman méritait lieux.
(par Kelian NGUYEN)
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