Ce numéro commence dans le secteur 3599, où les deux lanterns du secteur démantèlent des armes après avoir emprisonné le trafiquant qui les faisait passer en contrebande. Tout se passait bien jusqu’à l’intrusion d’un individu qui les deux lanterns par le simple exercice de sa pensée. Avec comme slogan : « Là où il y a la volonté réside la destinée. »
Retour sur le secteur 2814, la Terre. Guy Gardner se rend à un entretien pour devenir entraineur d’une équipe junior de football américain. Comme il n’a a pas gardé son identité secrète, il se fait harceler par des fans, lui posant maintes questions et prenant des photos pour leur réseaux sociaux. Il se fait refuser le poste, son recruteur considérant qu’il mettrait en danger la vie de nombreuses personnes en ayant une activité professionnelle sur Terre.
Nous suivons alors John Stewart, architecte de son état, aux prises avec les ronds de cuir du service d’urbanisme de la mairie. Comme tout fonctionnaire qui se respecte, ils privilégient leur situation à la sécurité de leur concitoyen. Dégoûté par la corruption et l’avarice terriennes , Stewart part rejoindre son compère dans l’orbite terrienne
Pendant ce temps, le mystérieux individu responsable du meurtre des lanterns du secteur 3599 remet le couvert en annihilant toute la population d’une planète aquatique, Nerro, en asséchant l’eau de la surface.
Guy et John prennent la décision de retourner vivre sur Oa, considérant que deux autres lanterns surveillent le secteur terrien (ils font référence à Kyle et à Hal, alors que ce dernier n’est plus un GL). Une nouvelle équipe est formée pour aller enquêter sur Nerro.
Tomasi l’avait annoncé : Green Lantern Corps se veut beaucoup plus brutal qu’avant. Avec l’arrivée de ce nouvel ennemi tout puissant et en détruisant une planète entière dès le premier épisode, le scénariste propose ici un script qui n’a pas envie de prendre la tête des lecteurs, du moins, pour l’instant. Qui plus est, son traitement de Guy et John se veut vraiment réaliste, surtout en ce qui concerne leur courte vie sur Terre.
Fernando Pasarin nous envoie un dessin qui sert vraiment l’intrigue. Son dessin est nettement au dessus du niveau des autres séries du label Green Lantern. Il est dynamique tout en restant vraiment très détaillé. La salle de contrôle de Salaak est, à ce titre, une vraie réussite.
Nous avions peur que la série Green Lantern Corps, aux dires de son scénariste, reste plutôt basique. Néanmoins, avec son petit côté film d’action de seconde partie de soirée, GLC arrive à accrocher le lecteur grâce au placement d’une intrigue excellement servie par un Pasarin en grande forme. Nous espérons qu’Urban Comics lui donne un sort favorable en France.
(par Antoine Boudet)
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