Accompagné et manipulé par une intelligence artificielle, Tony découvre avec stupeur les secrets de sa naissance et les manigances du robot, des années plus tôt, lorsqu’il se présenta devant le couple Maria et Howard Stark, alors incapables d’enfanter.
Le long flashback du volume précédent qui avait su conférer à l’intrigue une atmosphère originale et un peu folle, mettant en scène les parents du héros et leur club d’agents secrets moustachus, fait place à la triste réalité : un retour au présent et au classicisme d’un récit assommant.
Alors que tous les systèmes de Iron Man sont piratés, Tony se retrouve muselé et contraint à suivre les directives d’un nouveau vilain au discours interminable et pénible jusqu’aux confins de l’univers où son plan ultime pour asseoir sa volonté sur la galaxie se révèle enfin. Ridicule...
C’est d’autant plus dommage que le scénariste Kieron Gillen est capable d’apporter des idées fraîches et divertissantes sur le personnage, comme en témoigne le tome précédent et celui qui suit, grâce à la révélation d’un ultime secret surprenant qui vient clore ce chapitre des origines secrètes de Tony Stark.
Pour la partie graphique, Greg Land, que l’on a connu en meilleure forme, nous livre un travail peu inspiré et semble éprouver des difficultés à suivre le rythme, divers artistes de passage se proposant de l’épauler, visiblement peu investis dans le projet vu la qualité générale de l’illustration.
Décevant, le titre Iron Man connaît décidément plus de bas que de hauts comme en témoigne la conclusion de la série dans la V.O. qui s’est faite dans l’indifférence générale.
(par Marco ZANINI)
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