Déjà, sa barbe ne fonctionne plus de façon aussi efficace qu’avant : les objets demandés ne sont pas au rendez-vous et le public se lasse. Et comme si cela ne suffit pas, Zombini reçoit par inadvertance la flèche empoisonnée d’un ange. Karma, culpabilisé par son manque de vigilance, déjà à l’origine de la mort de ses parents, part alors à la recherche de la fleur du bouffange, seule susceptible de servir d’antidote pour le directeur du cirque.
Du dessin de Borrini, il n’y a pas grand chose à dire. Ses personnages sont lisibles, inventifs et attachants. Les couleurs de Johan Pilet ne souffrent pas non plus de reproche. Le scénario de Janssens, hélas car il nous avait habitué à mieux, manque singulièrement d’originalité dans l’argument et surtout de rythme dans la progression dramatique. Le lien avec le lecteur n’est pas établi et les séquences s’enchaînent sans enjeu véritable. Cela donne au final un album qui tourne un peu à vide, très en dessous des possibilités d’un univers pourtant prometteur.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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