2060. Placé dans un orphelinat depuis son plus jeune âge, Théo est convaincu qu’une tour invisible se dresse en plein cœur de New York et que d’étranges fantômes cherchent à s’emparer de lui. Le jeune garçon semble intéresser à la fois l’énigmatique superviseur Norton, un moine venu des souterrains et Alice, une Intelligence Artificielle.
L’univers futuriste dépeint par Julien Blondel (Akademy, Nova, Actor’s studio) est assez convaincant. Il est aidé en cela par le graphisme de Thomas Allart (Pandora) qui crée une ambiance froide et métallique où la technologie semble dicter sa loi. Les pastels du (de la ?) coloriste Citromax accentue ce sentiment d’atmosphère étrange, limite angoissante.
Ce premier volume attise notre désir d’en savoir plus. Beaucoup d’interrogations subsistent car Théo semble détenir un pouvoir destructeur et être le personnage clé de ce New York du futur. Quelle est cette énigmatique tour qui se dresse au cœur de la cité, invisible aux yeux des mortels ? Réponse au prochain épisode.
(par Laurent Boileau)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.