Albums

Le Protocole Pélican - T1 - Par Marazano & Ponzio - Dargaud

Par Laurent Boileau le 8 octobre 2011                      Lien  
Après {Le Complexe du Chimpanzé} (trois tomes chez Dargaud) et {Genetiks} (trois tomes chez Futuropolis), Richard Marazano et Jean-Michel Ponzio démarrent une troisième collaboration sous la forme d'un thriller d'anticipation scientifique.

Au même moment, à Madrid, Buenos Aires, Oxford, Barcelone... quinze individus disparaissent dans des circonstances mystérieuses. Ils ne se connaissent pas, et il n’existe aucun point commun entre eux. Quand ils reprennent contact la réalité, c’est pour découvrir qu’ils sont prisonniers dans un lieu clos tenu secret, vêtus d’une simple combinaison orange. Devenus des "unités", ils sont surveillés par des gardiens, les "compagnons", et pris en charge par des scientifiques, les "confidents" qui les interrogent régulièrement...

Le Protocole Pélican - T1 - Par Marazano & Ponzio - Dargaud
© Marazano, Ponzio & Dargaud

Que ce soient les unités, les compagnons ou les confidents, tout le monde est logé à la même enseigne, celle des questions sans réponse !

Richard Marazano entretient l’art du mystère sur cette nouvelle série prévue en quatre tomes. Qui se cache derrière ces enlèvements ? Le scénariste évoque le groupe Bilderberg [1], ce qui bien sûr, ouvre des champs scénaristiques multiples...

Une fois passées les premières planches un peu poussives (narrativement et graphiquement), les interrogations des protagonistes captent l’attention et nous interpellent sur la notion de liberté individuelle et d’obéissance.

Le graphisme si particulier de Jean-Michel Ponzio apporte une touche indéniable de réalisme à ce thriller d’anticipation. L’auteur perfectionne sa technique album après album et parvient sur certaines planches à un résultat très convaincant.

Aux auteurs de nous prouver maintenant que l’intrigue tiendra la distance sur les quatre tomes annoncés.

(par Laurent Boileau)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

🛒 Acheter


Code EAN :

Commander l’album chez Amazon ou à la FNAC

A propos de Ponzio & Marazano, sur ActuaBD :

>« Les dessinateurs qui utilisent des photos doivent les digérer, les intégrer » (entretien en juin 2008)

> Le Complexe du Chimpanzé T2, T3

>Genetiks T1, T3

[1aussi appelé conférence de Bilderberg ou club Bilderberg, groupe Bilderberg est un rassemblement annuel et informel d’environ 130 membres, essentiellement américains et européens, et dont la plupart sont des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias. Cultivant le secret des discussions, il fait le bonheur des amateurs de conspiration, prompts à imaginer un gouvernement mondial occulte.

Dargaud
 
Participez à la discussion
12 Messages :
  • Une BD sur le groupe Bilderberg, et allez... On dirait que certains énervés commencent à laisser éclater au grand jour leurs obsessions. C’est drôle, il y a quelques années, lors du rachat de Dargaud par ses propriétaires actuels, on craignait une reprise en main par la droire catholique. Il semblerait en fait que les débordements soient à relever du côté d’une certaine gauche.

    Répondre à ce message

    • Répondu le 9 octobre 2011 à  09:11 :

      Ha bon ! Marazano & Ponzio sont "une certaine gauche" ? Ils sont affiliés à quel parti ?

      Répondre à ce message

    • Répondu par marazano le 27 mai 2013 à  07:15 :

      De quels débordements parlez vous monsieur le censeur ? à quel comité de probité habilité à juger les livres appartenez vous ? Quelles sanctions préconisez vous pour les débordements que vous prétendez avoir décelés ? Qu’avez vous découvert dans ce livre qui présenterait une telle menace ? Merci de nous éclairer sur le danger que représente "Le protocole Pelican" pour nos lecteurs, et les moyens d’y remédier, ce sera instructif à n’en point douter ...

      Répondre à ce message

  • C’est quand même très moche ces BD faites en photos retouchées ou juste avec un filtre photoshop.
    Après Tito, Lamquet, voilà Jef, Ponzio ...
    Personnellement, je préfère les bandes dessinées ... dessinées (et non les romans photos trafiqués).

    Répondre à ce message

    • Répondu le 9 octobre 2011 à  09:19 :

      En dépit de son style photoréaliste, je doute fort que Tito ai jamais produit une "photo retouchée" ; des références certes, mais qui n’en a pas. Lamquet quant à lui est un excellent dessinateur, photo ou non. Ne dites donc pas de bétises...

      Répondre à ce message

    • Répondu par Frencho-id le 9 octobre 2011 à  10:52 :

      Après tout, le précurseur du genre (à ma connaissance), Teulé, a expérimenté puis arrêté dès le début des années 80. Et avec le temps, peut-être ses histoires dureront-elles mieux que ses avatars récents...?

      Répondre à ce message

      • Répondu le 9 octobre 2011 à  22:51 :

        ... et Jean-Claude Clayes, à partir de photos de magazines, de films ...

        Répondre à ce message

    • Répondu par Love le 9 octobre 2011 à  12:42 :

      Ponzio est fort en filtres. C’est assez proche de Bec, et de toute cette école "dessin-photo". Je comprends la volonté de coller à un effet visuel réaliste pour s’approcher du cinéma et que le lecteur ne soit pas gêné par l’écriture graphique du dessinateur. On peut se concentrer beaucoup plus sur l’histoire et la mise en scène, la narration. Finalement, en ne perdant pas de temps avec les problèmes de dessins, on retrouve la "bande dessinée".

      Répondre à ce message

      • Répondu le 9 octobre 2011 à  13:51 :

        Mouais. Cela ressemble aussi pas mal aux pages d’Alex Maleev aux Etats-Unis, pour le Daredevil de la Marvel.

        Répondre à ce message

      • Répondu le 9 octobre 2011 à  22:56 :

        Le principal problème de ce non-dessin est qu’il est profondément laid et rebutant et qu’il est sans âme. Cette laideur et cette absence de toute substance artistique enlèvent toute saveur à ces bandes "dessinées" et, personnellement, me font refermer le livre, illico presto.

        Répondre à ce message

        • Répondu le 10 octobre 2011 à  00:26 :

          C’est pas non plus ma tasse de thé mais faut d’tout pour faire un monde...

          Répondre à ce message

  • Entre ce genre de roman-photo et celles à l’ordi comme Depins, la bédé n’y gagne pas artistiquement.

    Répondre à ce message

CONTENUS SPONSORISÉS  
PAR Laurent Boileau  
A LIRE AUSSI  
Albums  
Derniers commentaires  
Abonnement ne pouvait pas être enregistré. Essayez à nouveau.
Abonnement newsletter confirmé.

Newsletter ActuaBD