Jeune fille vive et fougueuse, Théodora attire l’attention dès son plus jeune âge. Elle grandit sans père dans un monde où les femmes sont considérées comme des objets ou vendues comme esclaves si elles ne sont pas protégées par un homme : l’Empire d’Orient.
Jeune femme sublime, elle couche régulièrement avec un ami d’enfance. Lui tombe amoureux, mais Théodora, elle, reste indomptable, elle n’appartient à personne.
Déterminée, Théodora se retrouve danseuse après avoir pris la place de sa sœur Comito. Accaparant tous les regards, elle tente de fuir des hommes lubriques mais se fait rattraper et agresser sexuellement par un noble puissant.
Après cet épisode, elle danse à nouveau mais sur les rotules, sa mère lui annonce qu’elle est enceinte. Théodora, qui commençait tout juste à avoir du succès, se retrouve face à un dilemme : être une mère solitaire ou reprendre sa carrière de danseuse. Elle vit finalement cette grossesse et met au monde sa fille, pour finir par l’abandonner à la naissance.
Nouvelle embuche lorsque Théodora cherche à retrouver son gagne pain, ayant disparu pendant des mois impossible de revenir comme une fleur. Elle met alors en place un stratagème pour récupérer sa fille et partir avec son nouvel amant. Mais évidemment rien ne se passe comme prévu, lui meurt en tentant d’exécuter le plan tandis qu’elle s’en sort in extremis en trouvant un autre protecteur.
Après un nouveau mariage elle part vivre avec son mari à Alexandrie. Une fois arrivée, Théodora prend une nouvelle vie comme maitresse de maison avec beaucoup d’intérêt mais lui ne s’occupe que de ses affaires politiques. Malheureuse en amour, Théodora finit par se lasser et retrouve les planches sous la tutelle d’une ancienne danseuse. Une rencontre qui, encore une fois, fera basculer son destin.
Cette série de bande dessinée met en avant certaines figures féminines marquantes de l’Histoire. Dans cet album, la subtilité des dessins d’Adrea Riccadonna accompagne très bien le scénario cru de France Richemond et de Stefano Ascari, sans oublier, bien sûr, la palette de couleurs d’Angelo Iozza, plongeant le lecteur dans l’Orient antique. Cette composition permet une lecture fluide du tome tout en abordant les lourds sujets de l’époque à résonnance moderne.
(par Marguerite VALIERE)
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