Le jeune Dylan, un espoir des circuits embauché dans l’équipe Vaillante est sous influence. Celle d’un coach, son père, un homme d’affaires dont l’entreprise tourne sérieusement de l’œil et qui culpabilise le môme un maximum ; celle aussi d’un « préparateur physique » pour qui le « pot belge » n’est qu’un aimable rafraichissement. L’équipe Vaillante s’apprête à courir les 24 heures du Mans, une course qu’elle a déjà engagée à sept reprises. Mais cette fois, c’est avec de tout nouveaux prototypes équipés de révolutionnaires moteurs au diesel.
On retrouve une fois de plus le pilote de Jean Graton en pôle position. Dans Michel Vaillant, les grands pilotes passent, seul le fils des usines Vaillant reste. S’il lui arrive de prendre le décor avec son automobile, cela n’est rien : à la minute fatidique, une nouveau prototype sort du paddock, plus performant encore que le précédent. Le scénario est correctement ficelé, et ce n’est jamais facile quand on opère dans un genre aussi immuable. On regrette seulement que l’équipe du studio n’ait pas encore retrouvé l’encrage du Jean Graton de la meilleure période.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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