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Intégrales et beaux livres sous le sapin : le Noël de Dupuis contente petits et grands !

Par Charles-Louis Detournay Kelian NGUYEN le 19 décembre 2022                      Lien  
Western, course automobile, exotisme, humour, aventure, Histoire, fiction, expérimentations, départ émouvant... Décidément, la hotte du père Dupuis contient encore cette année des ouvrages pour tous les publics !

Lorsqu’on s’attelle à inventorier par le menu les intégrales et beaux livres parus en cette fin d’année, Dupuis occupe toujours la place du plat de résistance, à la fois copieux et varié. Et une fois de plus il y en a effectivement pour tous les goûts cette année !

Histoire, quand tu nous tiens !

Nous espérons que plus personne n’identifie encore les bandes dessinées comme un simple divertissement destiné à l’amusement des petits enfants, en attendant qu’il puisse lire de "vrais" livres. Et s’il y a encore quelques récalcitrants, il serait alors louable de leur présenter la magnifique collection du Fil de l’Histoire au sein de laquelle Fabrice Erre & Sylvain Savoia n’ont pas leur pareil pour vulgariser avec talent les grands moments de notre Histoire et y intéresser la jeune génération. Le tout est présenté dans de petits livres d’une quarantaine de pages, adapté aux plus jeunes, tant dans le format, que le ton et le dessin.

Intégrales et beaux livres sous le sapin : le Noël de Dupuis contente petits et grands !

Leur dernière sortie ? La seconde partie de la guerre 1939-1945, focalisée sur les principaux pays belligérants. L’objectif est de comprendre comment chaque pays a vécu ce terrible conflit, ce qui a le plus marqué les populations et les mémoires.

En septembre 2021, les auteurs avaient déjà publié une première trilogie dédiée à l’Allemagne, la France et la Belgique. On profite maintenant de la seconde fournée, d’ailleurs présentée sous un fourreau commun, qui rassemble trois points de vue sur la Seconde Guerre mondiale : "Les Etats-Unis débarquent", "Le Royaume-Uni, dernier rempart de l’Europe" et "Le Japon dans la guerre jusqu’au bout".

Derrière cette phrase d’intro, nous avons une vraie vision globale du pays, avant, pendant et après la guerre, pour bien expliquer ce qui a motivé chaque nation a prendre certaines décisions, que les raisons soient culturelle, politique ou historique. On prend donc beaucoup de plaisir à suivre ces éléments, autant que les enfants, et à lancer le débat ou poser des questions à la maison. En plus des explications claires de Fabrice Erre, les dessins ultra-lisibles de Sylvain Savoia permettent de comprendre une situation en un clin d’œil. Et après les 32 pages de bande dessinée, on retrouve toujours huit pages illustrées plus complètes, qui permettent de développer certains aspects, comme les biographies de certains personnages illustres et un fil chronologique. Un dossier qui permet de prolonger sa lecture, ou que l’on peut réserver aux lecteurs plus âgés afin qu’ils puissent en discuter avec les plus jeunes.

De la grande Histoire, on passe à la petite, mais au destin non moins tourmenté. Les héros de Seuls reviennent dans un troisième recueil rassemblent les tomes 10 à 13. Il s’agit d’une série-phare de Dupuis, caractérisée par l’épaisseur des jeunes héros et héroïnes, auxquels les lecteurs peuvent aisément s’identifier. Une fois de plus, de véritables épreuves s’abattent sur les jeunes héros, car voilà ce qui fascine et séduit les lecteurs, cette capacité qu’ont les auteurs à traiter de sujets plutôt rudes (la mort, la séparation, la perte des proches) dans un univers certes fictionnel, mais dont la force des sentiments ressentis par les personnages marqués au sceau de d’authenticité.

{Seuls} T12 - Par Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti - Dupuis.

Un troisième cycle caractérisé par plusieurs événements marquants. D’abord, l’éclatement du groupe : chacun des protagonistes évolue dorénavant indépendamment, vivant ses propres aventures qui font avancer l’intrigue de manière chorale. Un nouvel type d’arc narratif qui impulse un nouveau rythme de lecture.

Les personnages sont dorénavant construits et donc connus des lecteurs. De cette manière, on peut appréhender leurs réactions face à des situations inconnues, qu’ils soient à nouveau "Seuls" en se parlant à eux-mêmes, ou face à de nouveaux venus qui servent de faire-valoir. Cette approche est donc riche, proposant un nouvel intérêt dans sa construction, il se double d’une nouvelle difficulté pour les auteurs : ils doivent continuer à suivre les différents personnages, tout en faisant avancer l’intrigue dans de nouvelles situations. C’est là toute a complexité d’une saga multi-héros.

Seuls T12 - Par Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti - Dupuis.

L’autre grande nouveauté est représentée par la cité de Néosalem. Le récit passe à une vitesse supérieure avec de nouvelles épreuves, qui rappellent bien entendu le tome 8 intitulé Les Arènes. Des jeux plus retors, plus cruels et donc plus complexes à mettre en scène par Bruno Gazzotti. Le dessinateur affronte l’une des plus difficiles séquences à mettre en scène depuis le début de la saga : 28 planches qui se déroulent d’un seul tenant, pleines d’action et de rebondissements au sens propre comme au sens figuré !

Au final, tous nos personnages se retrouvent dans un tome final qui vient apporter bien des réponses à leurs situations, tout en ouvrant à de nouvelles questions pour le prochain cycle. C’est tout le but d’une série, comme l’a bien compris Fabien Vehlmann. Et pour le coup, ce recueil exempt de tout complément, propose un cycle très équilibré, plein de suspense et d’action. Bref, une référence !

Seuls T12 - Par Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti - Dupuis.

Les intégrales patrimoniales

Bien entendu, Dupuis continue de consacrer d’épais dossiers explicatifs à ses intégrales séries patrimoniales. Au rayon de celles-ci, nous avons récemment parlé du troisième et dernier recueil de la série 421 qui illustre bien le tournant éditorial qu’ont dû subir ses auteurs avec néanmoins beaucoup de réussite.

Dans le dossier, on retrouve également des dessins, des recherches ou la reproduction de planches originales...
...ainsi qu’un mini-livre dont vous êtes le héros, proposé en complément du numéro du magazine

Dans le même registre, et c’est l’un de nos coup de cœur pour cette sélection, Dupuis propose (enfin) l’intégrale des Spirou et Fantasio réalisés par JD Morvan & José-Luis Munuera. Il a effectivement fallu attendre sept ans après le dernier recueil consacré à Tome & Janry pour bénéficier enfin du volume suivant, un intervalle qui semble pourtant bien nécessaire, pour mieux comprendre, avec un utile recul, tout ce qu’ont apporté les deux jeunes auteurs à la série emblématique de l’éditeur.

Pour rappeler l’esprit de l’époque, citons un des commentaires du scénariste reprise dans l’intégrale : « Notre reprise a été assimilée au manga par des gens qui le détestaient, donc qui connaissaient mal ce genre, dit Jean-David Morvan. C’est toujours étonnant de se faire accuser d’un truc par des personnes qui n’y connaissent rien. Quand on voit le succès du manga aujourd’hui, on se dit qu’il y avait quelque chose de juste dans notre démarche. »

En dépit de quelques flous et imprécisions dans le dossier, Christelle Pissavy-Yvernault réalise un didactique et passionnant déroulé du parcours de Morvan et Munuera dans cette enthousiasmante mais compliquée reprise des personnages-phares de l’éditeur. Elle revient en détail sur le démarrage brusque de leur travail en 2003, lorsque l’éditeur les pousse à débuter Paris-sous-Seine sur les chapeaux de roue, poussé par la vente du groupe à Média Participations afin de présenter l’entreprise sous ses plus beaux atours. Un ressenti semblable à celui de Tome & Janry lorsqu’ils étaient venus proposer leur Spirou à Cuba.

Par la suite, Morvan & Munuera expliquent qu’ils ont vécu une situation diamétralement opposée avec des éditeurs trop fortement impliqués dans le contenu de Paris-sous-Seine, dans le but de coller à un cahier des charges qui n’avait semble-t-il jamais été transmis aux intéressés. Le résultat fut celui que l’on connaît... Enfin pas vraiment, car la version prépubliée dans Spirou présente bien des différences et une planche en plus présentée dans le dossier.

Alors que les relations entre auteurs et éditeurs se calment avec L’homme qui ne voulait pas mourir, Spirou recommence à présenter de nouvelles facettes dans le journal, comme vingt auparavant, avec l’arrivée des aventures de "Spirou & Fantasio vus par". Les premiers qui débutent ce nouveau cycle sont Yoann & Vehlmann, qui reprendront par la suite le destin des personnages.

Le dossier regroupe vraiment d’intéressants éléments, comme l’idée de transposer Spirou en manga, un projet qui tombe à l’eau après la démission de Dimitri Kennes. Tout ceci explique le résultat au final assez hétéroclite de la présentation japonaise de la série dans le magazine, ce qui a renforcé le sentiment que les auteurs voulaient modifier en profondeur l’ADN de Spirou et Fantasio alors qu’ils désiraient au contraire se donner les moyens de les faire connaître au Pays du Soleil levant.

C’est d’ailleurs le seul regret du dossier : alors qu’il présente en détails bien des éléments passionnants, la décision d’arrêter la collaboration avec Morvan & Munuera est trop vite expédiée, comme s’il y avait trop de sensibilité cristallisée autour de ce moment compliqué.

Pour le reste, l’intégrale est à la hauteur de nos attentes : les quatre aventures que l’on connaît bien, d’intéressantes illustrations et l’une ou l’autre planche inédite en album, la présence des deux courts récits, les trente-huit pages de Spirou au pays des mangas, sans oublier l’aide de Yann dans le dernier récit, Aux Sources du Z.

Enfin, troisième ouvrage bénéficiant d’un véritable dossier contextuel, et non des moindres, le tout dernier recueil des Petits Hommes que nous appelions de nos vœux il y a trois ans...

Nous avons en effet déjà largement eu l’occasion de traiter de cette intégrale, que cela soit lors de la sortie de ses deux premiers recueils qui nous ont valu une floppée de commentaires parfois assez rudes, un cinquième tome où nous replacions Seron dans le contexte d’une « génération d’artistes dévoyés au service du projet commercial de la famille Dupuis », les innovations réunies dans le sixième recueil et le huitième ouvrage où l’on apprenait que la série se classait toujours parmi les dix préférées des lecteurs de Spirou au début des années 1990.

Quant au dixième recueil, nous évoquions le fait qu’il permettait surtout aux lecteurs de compléter leur collection, car les albums qu’il contient demeurent très compliqués à dénicher séparément. Puis « Il soulev[ait] aussi la question du dernier recueil à paraître prochainement : rassemblera-t-il uniquement les trois derniers tomes parus chez Dupuis ? Ou intégrera-t-il également le 44e album paru chez Clair de Lune, qui sonnait le glas de la série ? Ce serait une belle preuve de réconciliation, mais l’espoir fait vivre… »

Nous pouvons remercier les différents éditeurs car ce onzième et dernier recueil de la série est bien complété par la toute dernière aventure des Petits Hommes. Le dossier de Vivian Lecuivre explique les raisons de cette conclusion en queue de poisson, avec l’édition du dernier récit paru chez Clair de Lune, alors que Dupuis avait accueilli la série pendant plus de 40 ans.

Paradoxalement, les raisons sont liées au même contexte que l’arrivée de Morvan & Munuera ci-dessus : Dupuis change de main, le Journal de Spirou modifie sa direction et préfère stopper sa prépublication historique avec Seron, même s’il n’avait cessé de multiplier les expérimentations depuis des dizaines d’années (voir nos articles précédents). Pour Seron, ne plus être publié dans le magazine impliquait un arrêt à court terme de sa série principale. Sans surprise, il reçoit l’appel de Claude Gendrot qui lui propose le deal classique : encore deux récits à paraître directement en album, le temps qu’il puisse se retourner, et puis c’est tout.

Une fois de plus, le personnage central de la série vit au diapason des sentiments de son auteur, comme on le voit dans l’album suivant où Renaud prend un gros coup sur la tête. Et in fine, Seron veut croire qu’il y a une vie après Dupuis, aussi imagine-t-il une toute dernière histoire pour ses personnages. Le dossier reprend en détails ces différents moments qui précèdent le tomber de rideau. De plus, ce dernier volume intègre les tous derniers travaux inédits de Seron, dont les gags liés aux Petits Hommes. Au final, une très belle intégrale qui honore avec ce dernier recueil la fin de carrière d’un grand auteur, définitivement amoureux de la bande dessinée, et aussi solitaire que doué, comme cette intégrale a pu le démontrer.

Place au dessin

Le plaisir d’un beau livre ne se limite pas au contenu rédactionnel complémentaire qu’on pourrait y trouver. Il suffit parfois de renouer avec l’histoire, d’être captivé par le dessin, transporté pour son atmosphère, pour qu’une nouvelle alchimie se dégage.

Voilà ce que nous avons ressenti en découvrant le tirage limité à 750 exemplaires qui rassemble les planches en noir et blanc des deux premiers tomes de Wild West réalisé par Jacques Lamontagne et Thierry Gloris. Rappelez-vous, nous avions salué le lancement de la série en 2020 par un coup de coeur : « Loin d’être un nouveau western sans valeur ajoutée au sein d’un marché où le genre a le vent en poupe, Wild West nous a conquis, par sa dimension humaine, sa description inédite de l’âpreté des conditions de vie et par le somptueux dessin de Jacques Lamontagne. »

Un coup de cœur qui se prolonge pour ce très bel ouvrage au dos toilé, rehaussé d’un ex-libris numéroté et signé. Ses pages ne sont pas beaucoup plus grandes que dans les albums, mais le fait d’en disposer en noir et blanc permet de profiter complètement de l’investissement de Jacques Lamontagne dans son encrage. Son Wild West est âpre, rude et poussiéreux, il dispose d’une grande authenticité, une force qui se propage aux personnages. Ce diptyque se clôture sur un cahier graphique d’une dizaine de pages, où l’on retrouve surtout des portraits, et une très belle double-page avec un cheval. Un must de cette fin d’année !

Pour continuer dans les éditions de luxe, Dupuis et la collection Champaka sortent le facsimilé des dixièmes aventures de Johan et Pirlouit, La Guerre des 7 fontaines. Cette édition prestige regroupe les planches de Peyo en noir et blanc au format originales (54,0 x 42,0 cm) avec l’appareil de note de l’artiste.

La BD est précédée d’une introduction signée par quelqu’un de bien connu des lecteurs d’ActuaBD : Didier Pasamonik, qui retrace la carrière de Peyo jusqu’à cet album. Il revient aussi sur les origines de La Guerre des 7 fontaines, l’une des BD préférées du maître, déterminante pour le reste de sa carrière car les Schtroumpfs y font leur deuxième apparition.

Le format magnum de l’ouvrage et la qualité de la réalisation feront de ce tirage de luxe, limité à 699 exemplaires, un incontournable de votre bibliothèque pour autant qu’elle puisse accueillir cette version des aventures du vaillant chevalier et du lutin du bois aux roches.

Le troisième livre qui séduit par son graphisme est le septième récit complet de Théodore Poussin, l’une des rares séries à avoir été sortie du Journal de Spirou et qui est parvenue à le réintégrer par la suite. Un retour gagnant car après avoir publié une intégrale à partir de 2010, Dupuis a ressorti les tomes sous une déclinaison différente depuis deux ans, en privilégiant les entités narratives.

Ainsi, derrière cette magnifique couverture sont rassemblés les douzième et treizième album de la série, dont la publication avait été espacée de treize ans. Cette présentation complète confère une autre atmosphère au récit, et rassemble peut-être l’auteur et ses lecteurs après des années de silence. Pour notre part, nous restons sous le charme, une fois de plus.

Quatrième ouvrage, le tirage limité du tout nouvel album de Jean-Claude Servais, comme il l’explique : « Ayant atteint l’âge de la retraite (en théorie), je sentais le besoin d’un retour aux sources le temps d’un album. [...] Je me suis donc replongé dans ma bibliothèque [...et] je me suis rendu compte que j’avais pratiquement tout abordé dans mes premiers albums [...], à l’exception de la fée Mélusine, des quatre fils d’Aymon et du cheval Bayard. Des personnages bien connus mais trop dispersés dans des récits divers [...]. Alors, l’idée de faire apparaître ces personnages légendaires dans une histoire personnelle me parut une évidence. »

Avec Bellem, le Gaumais renoue donc avec les contes et légendes de son terroir, pour notre plus grand plaisir. Il existe trois versions de l’album : la version classique, une version en noir et blanc, et enfin cette version couleur complétée d’un frontispice numéroté et signé, complété par quatre 4 pages complémentaires de croquis au crayon qui illustrent un dossier commenté.

Les "Beaux livres"

Dans sa volonté de mettre les petits plats dans les grands, Dupuis s’aventure également sur des territoires qui mélangent bande dessinée, illustration et histoire culturelle.

Le premier de ceux-ci a été évoqué récemment dans nos pages, il s’agit d’Objectif Pub, un beau livre d’images signées des plus grands dessinateurs du siècle : de Paul Iribe à Gus Bofa, à Ugo Bienvenu et Simon Roussin, en passant par Alain Saint-Ogan, René Pellos, Hergé, Jijé, André Franquin, Peyo, Roba, Morris, Eddy Paape, Victor Hubinon, Maurice Tillieux, Jacques Martin, Maurice Rosy, Jean-Claude Forest, Claire Bretécher, Enki Bilal, Jean-Claude Mézières, André Juillard, Jacques Tardi, Yves Chaland, Serge Clerc, Ever Meulen, Tonino Liberatore, Lorenzo Mattotti, Loustal, Ted Benoit, François Schuiten, Joost Swarte, etc.

Publicité Banania par Yves Chaland

Bref, une magnifique façon de découvrir des dessins ultra-connus (ou pas) de ces icones du neuvième art, même si on ne pouvait bien entendu pas intégrer tout le monde, tant la publicité a permis de faire vivre des générations d’auteurs avant que le succès ne les sacrent.

Enfin, épinglons un dernier ouvrage, témoignage de la récente acquisition par Dupuis du catalogue Graton : un album-documentaire concernant le mythique circuit de Magny-Cours. Ce Dossier Michel Vaillant renoue avec les traditions du mythe initié par Jean Graton il y a plus de cinquante ans : un savant mélange d’articles historiques, de courts récits en bande dessinée et de témoignages, rassemblés autour d’un sujet unique, à savoir dans ce cas, l’iconique circuit de Magny-Cours.

Trois couvertures pour un circuit mythique

Avec surprise, mais intérêt, on retrouve Michel Janvier, autrefois acquis à la cause de Morris et de Rantanplan, qui signe les dessins et scénarios de quatre courts récits de cet album-documentaire de près de 130 pages. Pour le reste, outre les articles et les photos d’époque, on retrouve un extrait d’un album de Michel Vaillant qui se déroule bien entendu sur le circuit, ainsi que deux derniers courts récits scénarisés par Denis Lapière et dessinés respectivement par Benjamin Benéteau et Stéphane Créty. En définitive, un riche album documentaire qui reconcilie les fans de sports automobiles, auto et moto, aux amateurs du neuvième art.

Avec ce grand écart, Dupuis démontre une nouvelle fois l’étendue de son offre : des ouvrages adressés aux petits comme aux grands pour que tout le monde s’y retrouve, un propos patrimonial ou non, de la couleur ou du noir et blanc, des tirages limités ou grand public, etc. Qu’importe le flacon, pourvu que l’éditeur puisse procurer l’ivresse des différentes manières la pluralité de son catalogue !

(par Charles-Louis Detournay)

(par Kelian NGUYEN)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN : 9791034767052

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