« Le Tambour de la Moskova raconte la traversée poétique d’un personnage angélique au milieu d’une tourmente infernale. Un récit aux inspirations historiques et romanesques doté d’une véritable réflexion sur les statuts de l’innocence et la grandeur en temps de conflit… » écrivait François Rissel dans les pages d’ActuaBD au moment de la sortie de l’ouvrage en mars dernier.
Une œuvre touchante et ambitieuse d’un dessinateur belge qui porte haut l’étendard de la nouvelle bande dessinée flamande, dans le sillage des Judith Van Istendael et autre Brecht Evens. Au moment de la remise des prix, Simon Spruyt (prononcer « sproeuyt ») s’est tourné vers Natacha Wolinski pour lui expliquer comment il avait été touché à l’âge de dix ans par l’œuvre de son père. « Pour mes parents, la bande dessinée, c’était pour les enfants, dit-il. Avec Wolinski, mon frère et moi on a découvert la bande dessinée pour les adultes. »
Un beau choix, en tout cas, dans une sélection exigeante (voir ci-dessous) par un jury haut de gamme.
Le Fil d’Ariane, Najda (Actes Sud BD )
Olympia Kuklos T. 1, Mari Yamazaki (Casterman)
La Part merveilleuse T. 1, Ruppert et Mulot (Dargaud)
Les Amants d’Hérouville, Le Quellec & Ronzeau (Delcourt)
Madeleine, Résistante T. 1, Bertail, Morvan & Riffaud (Dupuis)
Le Tambour de la Moskova, Simon Spruyt (Le Lombard)
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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