Après avoir vaincu le Maelström, Hikaru, toujours habitée par Exaether, se rend sur l’île de son enfance avec ses deux nouvelles amies pour se recueillir sur la tombe de son père. Elle y retrouve son vieil ami Masaya, mais celui-ci se fait posséder par l’entité maléfique qui n’a finalement pas été anéantie.
On prend les mêmes et on recommence ? C’est plus ou moins ce qu’il se passe dans ce deuxième tome de 7 milliards d’aiguilles. Le Maelström fut pulvérisé par le duo forcé Exaether-Hikaru, mais le voici de retour sans qu’on ne sache vraiment ni comment ni pourquoi. Mais admettons... Notre jeune héroïne et son hôte doivent donc de nouveau le mettre hors d’état de nuire, en espérant que cette fois soit la bonne.
Et plutôt que de nous refourguer un autre combat physique pas forcément très intéressant d’un point de vue scénaristique, Tadano Nobuaki fait de cet affrontement une lutte psychologique dans les profondeurs des souvenirs douloureux d’Hikaru. C’est là que l’intérêt reprend des couleurs, d’autant plus que cette bataille mentale se termine d’une manière assez surprenante.
Même si 7 milliards d’aiguilles ne s’affranchit pas de certains de ses défauts, cette suite relève le niveau grâce à une idée offrant la profondeur qui faisait défaut à son démarrage. Mais, une nouvelle fois, on en vient à se demander comment le scénario va pouvoir évoluer dans les deux derniers tomes. Suspense.
(par Baptiste Gilleron)
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