« La première bande dessinée d’Alex W. Inker, publiée en mars 2016 chez Sarbacane, écrivait-il en janvier 2017, fait partie des cinq livres de la sélection "Polar SNCF". S’il ne fait pas figure de favori, face notamment à "L’Été Diabolik" et à "Prof. Fall", il pourrait cependant créer la surprise. Sa forte personnalité graphique, son scénario sombre et grinçant, ainsi que son ancrage dans l’histoire en font un polar séduisant et décalé. »
Et effectivement, quand il a reçu le prix hier soir, Alex W. Inker (« Inker », l’encreur : « un pseudo qu’il a pris parce que son nom était trop difficile à prononcer... »), un dessinateur du Nord qui a fait ses études à Saint-Luc à Bruxelles, était très ému, d’autant qu’il s’agit ici de son premier livre publié dans un format à l’italienne, et truffé d’argot des « mauvais garçons ».
« Le scénario implacable et la personnalité du graphisme en font une des belles surprises de l’année passée » concluait, enthousiaste, notre chroniqueur qui soulignait aussi le caractère singulier d’un polar pas comme les autres : « Il ne faudrait cependant pas réduire ce livre à cette dimension. Nous n’avons en effet pas là un pur roman noir. L’humour est souvent présent dans ces pages où les truands sont encore plus pathétiques qu’effrayants. Humour noir donc, mais ironique et grinçant, qui rappelle que les voyous sont bien rarement des héros. »
« Ce prix permettra de redonner une nouvelle vie au livre, nous dit l’éditeur, d’autant qu’il a été soutenu par le suffrage de 32 000 votants. »
Nous sommes très heureux que ce premier livre soit reconnu et qu’il reçoive ainsi un coup de pouce du destin.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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26,5 x 19 cm - 128 pages en bichromie - couverture cartonnée avec empreinte - parution le 2 mars 2016 - commander ce livre chez Amazon ou à la FNAC
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