2070. Chargé par l’European Navy de détruire un énorme iceberg, Dakota découvre au cours de sa mission un mystérieux caisson prisonnier dans la glace. Son contenu se révèle si étrange que l’état-major classe aussitôt l’affaire "secret-défense"…
Si la guerre de l’eau, le réchauffement climatique et la fonte des glaces ont déjà nourri l’imagination de bien des scénaristes, il y a une certaine originalité à ajouter à ces problématiques environnementales celle des déchets spatiaux. La fillette de Dakota meurt après avoir été en contact avec les restes radioactifs d’un satellite tombé dans un jardin. De cette tragédie naît la réorientation professionnelle de l’aviateur : désormais il débarrassera l’espace de ses épaves dangereuses.
Daniel Pecqueur construit, une fois de plus, son récit autour de personnages forts. Ecologie, action et mystères caractérisent cette nouvelle série à la lecture très plaisante. Seul l’artifice du petit oiseau à qui le personnage de Mismy explique son boulot sur deux pages déçoit fortement car manquant cruellement de subtilité.
Du côté graphisme, Arctica a quelques points communs avec Golden City, une des séries phares du label "Série B". Avec un design futuriste et des décors détaillés, le Serbe Boyan Kovačević emprunte un style proche de celui de Nicolas Malfin. La présence de Pierre Schelle à la couleur renforce cette identité visuelle commune aux deux séries.
En conclusion, Dix mille ans sous les glaces est une agréable mise en place pour cette aventure qui s’annonce trépidante et intrigante.
(par Laurent Boileau)
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