La communication de l’album nous vend Batman One Bad Day comme une série "consacrée aux plus grands criminels de Gotham", mais avec Gueule d’Argile, la chose est plus nuancée, sans doute parce que nous quittons la ville du crime pour la Cité des anges...
Batman s’offre une virée sur la Côte ouest pour traquer Basil Karlo, pseudo : Gueule d’Argile, qui a toujours rêvé de devenir un grand acteur. Karlo met tout en oeuvre pour atteindre son objectif, même si les rôles ne sont pas taillés pour lui...
Un récit sans écueil : dessin, mise en scène, scénario… le travail est propre, sans embardée ni morceau de bravoure, et donc... sans véritable prise de risque. On apprécie quand même la tentative de mise en abîme de l’intrigue dans un script de cinéma. Ce huitième récit clôt la série d’une manière académique qui contraste avec la diversité des approches quelquefois azimutées de la collection.
(par Kelian NGUYEN)
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