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BayDay, la plateforme qui s’apprête à révolutionner le monde de la BD

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 16 décembre 2019                      Lien  
Lancé par Thomas Astruc, le créateur de Miraculous – Ladybug et Chat Noir, Sébastien Ruchet et leur équipe, BayDay s’apprête à révolutionner l’univers de la BD sur le support numérique dans un premier temps, mais pas seulement. La plateforme qui propose « Une nouvelle façon de lire la bande dessinée », « de nouveaux outils de création » et des « nouveaux héros » va se lancer cette semaine. Elle est conçue, selon ses créateurs, « Par les auteurs, pour les auteurs ! »

« Ça me fait mal de savoir qu’il y a des milliers d’œuvres inaccessibles partout dans le monde, des auteurs qui ne sont pas publiés et qui pour beaucoup galèrent, raconte Thomas Astruc, son président. Imprimer et distribuer des BD, cela a un coût, mais je trouve dommage qu’à l’heure d’Internet, il n’y ait pas une plateforme qui permette aux auteurs de publier leurs œuvres, d’en garder le contrôle et d’en vivre décemment. Alors pour remédier à cela, on s’est réunis avec des amis et on a créé une plateforme communautaire en ligne, ouverte à tous, pour publier ses bandes dessinées partout dans le monde. Cela s’appelle BayDay… »

Ce ne serait qu’une plateforme de plus comme il y en a eu tant d’autres ? Voire. Thomas Astruc n’est pas n’importe qui. C’est un dessinateur qui a travaillé aussi bien sur les dessins animés Code Lyoko et W.I.T.C.H. que sur Totally Spies. La série TV qu’il a réalisée, Miraculous – Ladybug et Chat Noir, est coproduite avec la Corée et le Japon et a été distribuée dans 119 pays. Son compte Twitter a plus de 226 000 abonnés.

BayDay, la plateforme qui s'apprête à révolutionner le monde de la BD
Thomas Astruc, le président de BayDay
Capture d’écran

Comment fonctionne BayDay ? On signe un contrat numérique avec la plateforme, elle s’occupe de distribuer les BD partout dans le monde (elles sont automatiquement traduites en plusieurs langues) et elle reverse la quote-part réservée aux auteurs en tenant compte de leur statut (il y a une quinzaine de formules possibles), BayDay s’occupant de gérer toute la partie administrative, les charges sociales incombant aux auteurs comme au diffuseur.

La différence, c’est que l’auteur touche 70% du chiffre d’affaires au lieu des 8-10% voire moins que les éditeurs traditionnels reversent habituellement. Autre point important : les auteurs gardent leurs droits, la publication se faisant sans que l’auteur ne concède une quelconque exclusivité.

Une partie de l’équipe de BayDay
Capture d’écran

Des outils spéciaux sont mis à disposition des créateurs pour publier directement sur la plateforme avec la possibilité d’intégrer dans sa BD du son ou encore des animations.

Pour le lecteur-consommateur, un système nouveau de lecture numérique est proposé par l’opérateur, « plus confortable, d’une qualité inégalée  ». On peut alimenter son compte avec une monnaie virtuelle, des « perles » qui permettent d’accéder aux BD « avec la satisfaction de soutenir directement les créateurs  ». Un système de paiement qui permet de vendre des BD simultanément sur un grand nombre de pays. Car la plateforme est conçue comme « un média social destiné à rapprocher les auteurs et les lecteurs qui brise les frontières de la publication par des traductions facilitées. »

Le projet est d’ores et déjà soutenu par des grands noms de la bande dessinée. Dans la première vidéo de promotion, on peut reconnaître Maliki et Lewis Trondheim parmi les soutiens. «  Ensemble, avec les lecteurs, on va révolutionner le monde de la bande dessinée » conclut Thomas Astruc. On le lui souhaite ! Le lancement devrait se faire cette semaine sur BayDay.com

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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63 Messages :
  • L’ubérisation de la BD.

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    • Répondu par mmarvinbear le 16 décembre 2019 à  19:19 :

      Je ne crois pas, non.

      Uber entre en concurrence frontale avec les taxis indépendants ou en réseau avec une politique tarifaire agressive.

      Ici, on a un canal de distribution qui ne va pas faire concurrence aux libraires puisque ce seront avant tout des oeuvres inédites qui seront diffusées.

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      • Répondu le 17 décembre 2019 à  10:46 :

        Des œuvres inédites parce qu’inconnues parce qu’aucun éditeur n’en veut ou des œuvres inédites en numérique parce que les éditeurs n’ont pas les droits dessus ?
        C’est quoi le plan qu’a Bayday derrière la tête ?
        Vous n’allez pas me faire croire qu’avec plus de 5000 nouveautés par an, Thomas Astruc est en manque de lecture à tel point d’être malheureux de savoir que des tas de bandes dessinées inconnues restent dans des grottes et qu’il aimerait tellement dans son élan de générosité digne d’un démiurge les faire connaître au monde entier. Vous n’allez pas me faire croire que Monsieur Astruc se soucie des auteurs qui galèrent en ne leur proposant aucune avance mais seulement de leur ponctionner la bagatelle de 30 % sur leur hypothétiques gains parce qu’il leur aura fait un contrat pour présenter leur BD sur sa plateforme.
        Monsieur Astruc est un ultra-libéral qui se dit qu’il y a peut-être moyen de se faire de l’argent facile en exploitant sans trop se fatiguer la création des autres (zéro travail éditorial, éro conservation des fichiers, tout à la charge e l’auteur). C’est ça l’ubérisation de la société. C’est comme Amazon et toutes ces conneries : on ne force personne mais on exploite sa race quand même jusqu’à l’os.

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        • Répondu par mmarvinbear le 17 décembre 2019 à  13:17 :

          Parce que vous croyez que le système actuel qui offre au mieux 10 % des prix de vente à l’auteur est meilleur ?

          Si vous avez des propositions pour améliorer le système, je suis tout ouïe mais pour le moment je n’entend qu’un énième râleur qui critique sans proposer quoi que ce soit et qui surtout ne voit pas ou ne veux pas voir le monde tel qu’il est.
          Astruc, au moins pose une offre sur la table. Aux auteurs de dire s’ils prennent ou pas.

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          • Répondu par Cassis le 17 décembre 2019 à  15:03 :

            Mais 10% c’est une fois que les avances sont amortis par l éditeur.
            Autant dire que peu ont des droits d’auteur.
            Il reste à l auteur l’avance qu il n à pas à rembourser et là dessus ça fait toute la différence pour qu un auteur vive de sa création.

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            • Répondu le 17 décembre 2019 à  15:41 :

              Les avances sur droits SONT des droits d’auteur, et les 8%, 10% et12% classiques servent aussi à calculer la compensation de l’avance.

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              • Répondu le 17 décembre 2019 à  19:25 :

                En attendant l’avance sur droit, pour un auteur, c’est du concret pour vivre (mal mais un peu quand même), durant le temps de réalisation.
                A part des amateurs qui veulent gonfler leur égo en bossant gratos sans garantie, je ne vois pas trop quel auteur (au sens professionnel : qui n’a pas d’autre boulot) pourrait se fourvoyer dans ce genre d’aventure.

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            • Répondu le 17 décembre 2019 à  16:54 :

              L’avance es tun minimum garanti. 30%, c’est une promesse sans garantie. Comme tous les pourcentages : ça ne marche que si c’est un succès.

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            • Répondu par Archie le 19 décembre 2019 à  19:09 :

              Vivre de sa création ? Avec les deux tiers des auteurs au RSA on voit la maîtrise du sujet, t’es un bon toi.

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          • Répondu le 17 décembre 2019 à  16:53 :

            Bayday n’offre qu’un service, pas plusieurs comme c’est le cas avec un éditeur. Donc, 30% pour Bayday, c’est énorme !
            Ces 30 % correspondent à quels frais ?
            Ce n’est pas plus limpide que la répartition des droits sur les ouvrages imprimés entre éditeur, diffuseur, imprimeur et auteur. Est-ce que 10%, c’est juste ? Seuls les éditeurs savent. Avant l’ère informatique, sans doute. Aujourd’hui, je suis persuadé que 20% pour l’auteur, et l’éditeur ferait encore des bénéfices. Au-delà pas sûr. Mais comme les éditeurs préfèrent rester opaque pour que les auteurs ne sachent pas la vérité, impossible de dire. Mais ce n’est pas une raison pour croire que Bayday es tune solution. Ce n’est pas plus une solution que l’auto-édition sur Amazon. Éviter un chien qui aboie pour se précipiter dans la gueule d’un loup déguisé en agneau, c’est juste stupide !

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  • Sauf erreur de ma part, je ne crois pas que les bandes dessinées publiées soient "automatiquement traduite en plusieurs langues", comme vous le précisez. Thomas Astruc a expliqué que c’est la communauté qui se chargera éventuellement de le faire.
    On leur souhaite tout le meilleur.

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    • Répondu le 16 décembre 2019 à  11:11 :

      Lisez leurs contrats avant de leur souhaiter le meilleur !
      C’est de l’ultra-libéralisme pur et dur !
      Bayday n’est pas un éditeur, seulement une plateforme pour présenter une oeuvre. Et à ce titre de diffuseur, se se prend un pourcentage.
      Exactement comme Uber ou Airbnb. Le but est d’attirer un maximum d’auteurs pour faire exister une marque. Plus d’auteurs seront nombreux et plus la marque sera une référence incontournable et enrichira Bayday.
      Aucun suivi éditorial, aucune avance, aucun financement de la création, aucune promotion, aucune garantie de traduction en plusieurs langues et la diffusion internationale, elle existe déjà : ça s’appelle internet. Bref, c’est à l’auteur de faire tout le travail et si ça marche, avec zéro investissement sur une œuvre, un bénéfice assuré à Bayday
      Lisez leurs contrats avant de leur souhaiter le meilleur !
      Lewis Trondheim (qui es tultra-libéral sans le savoir) soutient ce truc alors qu’il braillait tout ce qu’il savait contre Iznéo le méchant capitaliste. Sauf qu’Iznéo, ce sont d’abord des œuvres éditées par de vrais éditeurs et un débouché supplémentaire pour les diffuser. Iznéo se charge aussi du stockage et conservation des œuvres de son catalogue (data). Avec Bayday, c’est à l’auteur de conserver ses données. Tout ça à un coût.
      Bayday peut effectivement proposé des pourcentages plus intéressants parce qu’ils ne financent pas la création et sa protection.

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      • Répondu par Cassis le 16 décembre 2019 à  13:54 :

        Entièrement d’accord avec vous sur votre analyse.
        Et puis éluder le côté éditorial qui fera venir n’importe qui, c’est oublier que la BD c est aussi et surtout un métier( aussi bien du côté des créateurs que des éditeurs) .
        Le risque pour eux d’ailleurs, c’est de proposer un catalogue avec beaucoup d apprentis auteurs médiocres qui se sont fait "jetés" des editions.
        Un catalogue de médiocrité à venir.
        Quel auteur pro pourrait se passer généreusement d’avances sur droits qui lui permettent de survivre le temps de la création ?
        Pour ceux qui le font, c’est dans une démarche d’auto édition et une structure comme celle-ci n’a rien à leur apporter.

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        • Répondu le 16 décembre 2019 à  15:47 :

          "Quel auteur pro pourrait se passer généreusement d’avances sur droits qui lui permettent de survivre le temps de la création ?"

          Lewis Trondheim, par exemple.

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          • Répondu le 16 décembre 2019 à  17:01 :

            Directeur de collections et nanti de la bd. Ouais pas faux

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          • Répondu le 16 décembre 2019 à  18:12 :

            Tiens d’ailleurs je me suis fait une remarque.
            Dans les soutiens (auteurs), je n’ai pas vu Davy Mourier.
            Davy Mourier qui est un ovni éditorial (#irronie ) avec "petite mort" et qui signe à tour de bras chez Delcourt.
            Je me fais la réflexion car il faisait parti de l’équipe de Nolife et à même présenté la soirée de clôture de la chaîne.

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        • Répondu le 16 décembre 2019 à  18:55 :

          " d’avances sur droits qui lui permettent de survivre le temps de la création ? "

          Ben le problème il est peut-être là aussi : les avances sur droits actuelles ne permettent plus de survivre le temps de la création. Et après vous vous étonnez que les auteurs cherchent des alternatives ?
          Mais nan, c’est sûr, continuez de prétendre que tout va bien. Ok boomer.

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          • Répondu par Cassis le 16 décembre 2019 à  22:39 :

            Sur le fond vous avez raison... Mais parce qu’il y a un gros mais :

            C est la notion de temps de création/rémunération.
            Chez un éditeur classique, il se fait pendant cette étape (aussi maigre soit l’avance).
            Sur ce genre de plate-forme, c’est après ce temps de création qu’une rémunération est envisageable (sans garantie et sans savoir si ce temps de création sera amorti de façon valable).

            A choisir, les auteurs déjà édités risquent de ne pas être très chaud patate de bosser pour peut être rien.
            Et ceux qui sont d’un niveau amateur ( dont les dossiers sont refusés par les comités éditoriaux) viendront en force pourrir la structure faute de ligne éditoriale.
            On fait le pari ?
            Après je ne crache pas sur les tentatives de trouver des solutions. Bien au contraire.
            Quand au numérique, chaque éditeur qui s’y est frotté à essuyé un bide. Les lecteurs restent encore très attachés au papier.

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          • Répondu le 17 décembre 2019 à  08:18 :

            Des alternatives du genre avec zéro avance. Mais c’est encore pire !

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    • Répondu par Luc Courleciel le 16 décembre 2019 à  11:19 :

      >>Thomas Astruc a expliqué que c’est la communauté qui se chargera éventuellement de le faire.
      On leur souhaite tout le meilleur.<<

      Et on souhaite tout le meilleur aux traducteurs professionnels dans leur future quête de subsistance au fond des poubelles, également.

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  • On se pose plusieurs questions :
    Quid des avances sur droits ?
    Y a t-il une sélection ou c’est un fourre tout ?
    Sur la plate forme qui est en premiére page, les plus visionnés
    comme sur you tube ?
    Quelle sont les sécurités de la propriété intelectuelle via la plate forme ?

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    • Répondu le 16 décembre 2019 à  11:17 :

      Vous faites comme moi, vous lisez les contrats qu’ils proposent et vous verrez que comme toujours avec l’ultra-libéralisme, derrière la coolitude, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme grâce aux algorithmes.
      Bayday, ça ne vaut pas plus qu’UBER, Amazon AirBNB et toute la clique !

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      • Répondu le 16 décembre 2019 à  12:46 :

        C’est vrai que les avances sur droits c’est super.
        Et puis les autres plateformes comme Izneo en font tellement
        Elles viennent chercher les auteurs chez eux dans leur canapé pour leur proposer des contrats mirobolants.

        Non mais vous êtes sérieux ????
        Les auteurs en France c’est 80% de gars au RSA !!
        C’est clair qu’on va vachement avancer avec ce genre de commentaires.
        Moi j’ai dû abandonner des projets et bien peut être que grâce à ça ils verront le jour.
        _

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        • Répondu le 16 décembre 2019 à  14:38 :

          Le livre numérique, ça ne rapporte pas… sauf aux plateformes. Et encore. En France, la Loi Lang a protégé les librairies. Aux USA, il faut parfosi faire 600 kilomètres pour trouver un livre. En France, le livre numérique, c’est seulement un support supplémentaire. Quel contrat mirobolant pourrait proposer Iznéo ? Aucun. Je ne connais aucun auteur qui gagne des sommes mirobolantes avec les versions numériques de ses ouvrages. Pas parce que le prix d’offre est bas mais parce qu’il n’y a pas assez d’acheteurs. Même en doublant le prix d’offre, le nombre d’exemplaires vendus reste ridicule. Les lecteurs de BD préfèrent le papier. Peut-être que ça changera mais pour l’instant et depuis 10 ans, non, ça ne décolle pas.
          Bayday, c’est 0% d’avance. Par conséquent, l’édition papier reste le seul moyen d’espérer vivre de la bande dessinée. du moins, en tirer un petit revenu. Vous pouvez utiliser internet pour faire connaître vos œuvres mais vous ne ferez pas fortune avec ce moyen de diffusion sans une vraie édition papier. 80% de gars et femmes au RSA mais ce n’est pas en démultipliant le nombre d’auteurs que vous rendrez plus d’auteurs riches. C’est vous qui marchez sur la tête !

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          • Répondu le 16 décembre 2019 à  18:48 :

            "du moins, en tirer un petit revenu."

            Vous dites vous même qu’on ne peut pas vivre du papier donc... CQFD.

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            • Répondu le 17 décembre 2019 à  08:24 :

              Ce n’est pas parce qu’un auteur peut difficilement vivre du papier que la réponse économique est le numérique. Le numérique ne rapporte rien. CQFD.

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        • Répondu le 16 décembre 2019 à  14:42 :

          Et vos projets, ils verront peut-être le jour grâce à ça mais ne se vendront pas plus. Faut pas croire aux miracles !
          Bayday flatte les écos comme le vôtre : j’ai des projets et comme ils sont de moi, ils sont forcément géniaux mais les éditeurs sont des méchants qui veulent m’empêcher d’éclairer le monde de ma splendide lumière. Vous inquiétez pas, la quantité d’album produite est aujourd’hui tellement importante et le niveau de qualité est tellement placé bas que si vous n’arrivez pas à publier, c’est que vos projets c’est vraiment de la crotte.

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          • Répondu par Auteur le 16 décembre 2019 à  16:52 :

            la quantité d’album produite est aujourd’hui tellement importante et le niveau de qualité est tellement placé bas que si vous n’arrivez pas à publier, c’est que vos projets c’est vraiment de la crotte.

            Ou qu’on refuse de ne pas être payé à la hauteur du travail fourni. Auteur n’est pas un travail bénévole. Etre publié n’est pas une fin en soi, être lu oui, et gagner sa vie avec son travail c’est une question de dignité.

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            • Répondu le 16 décembre 2019 à  17:43 :

              Aujourd’hui, avec internet, on peut présenter son travail sans être payé. Mais publier, être édité, c’est autre chose. C’est soumettre sa copie à un éditeur qui fait un travail éditorial dessus avec l’auteur pour rendre cette copie plus accessible à un plus grand nombre. Éditeur est un métier et auteur aussi et ces deux métiers ne peuvent qu’exister ensemble. Ce que propose Bayday, c’est un air de flûte pour mener les souris à la rivière. Je ne comprends même pas qu’Actua BD puisse faire de la pub à une telle entreprise de sabotage.

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              • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 16 décembre 2019 à  22:25 :

                Quand ActuaBD fait de la pub, il la fait payer. Vous laissez supposer que vous ne faites pas la différence entre l’information et la pub. Toute une éducation à refaire...

                Répondre à ce message

                • Répondu le 17 décembre 2019 à  08:26 :

                  De la pub gratuite en plus ! Toute une éducation à refaire !

                  Répondre à ce message

            • Répondu par JC Lebourdais le 16 décembre 2019 à  20:29 :

              Héhé c’est l’argument inévitable qui me fait hurler de rire à chaque fois. Bienvenue en France, le pays où l’auteur de BD, profession libérale indépendante par définition, se rêve fonctionnaire avec sécurité de l’emploi et tout le toutim, quelque soit la qualité de son travail et son attractivité pour le public qui achète. C’est risible. Ca s’appelle le communisme et ça a disparu en 1989.

              Répondre à ce message

              • Répondu le 17 décembre 2019 à  08:27 :

                ha ! il nous manquait le reac de service.

                Répondre à ce message

              • Répondu par Henri Khanan le 18 décembre 2019 à  11:32 :

                Ah bon, Mr Lebourdais, que faites vous de la Corée du Nord, de la Chine et de Cuba qui sont toujours officiellement communistes ? Le cas de la Chine est assez particulier puisqu’il concilie communisme officiel avec ultra-libéralisme capitaliste.

                Répondre à ce message

                • Répondu le 18 décembre 2019 à  15:42 :

                  Communisme officiel…
                  Dans un pays où il n’y a pas de place pour une opposition, autant que le parti unique soit officiel. Quant à l’ultra-libéralisme, il est nécessairement capitaliste. Je n’imagine pas ce que serait un ultra-libéralisme anti-capitaliste parce que c’est impensable.
                  Vous confondez avec capitalisme d’État. Ce qu’est le communisme autoritaire.
                  Ou alors, le communisme non-officiel serait secret, ce serait un communisme libertaire…

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          • Répondu le 16 décembre 2019 à  18:44 :

            "si vous n’arrivez pas à publier, c’est que vos projets c’est vraiment de la crotte"
            Oh, oh ! Bel argumentaire ! Oh oui, bravo ! Du haut niveau ! :( J’avais encore un léger doute quant à votre compréhension du système actuel, mais maintenant j’en suis sûr : vous n’y connaissez hélas rien. Votre analyse est à l’image de votre conclusion : de la crotte.

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            • Répondu par kyle william le 16 décembre 2019 à  20:25 :

              Bon sang mais utilisez au moins des pseudonymes pour vous parler, c’est totalement illisible.

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              • Répondu par Henri Khanan le 16 décembre 2019 à  22:21 :

                C’est vrai, on ne comprend plus rien ! Qui répond à qui ? C’est un sujet important, il y a beaucoup de défiance dans certains commentaires. Il ne faut pas jeter l’eau avec le bébé du bain, ou ne pas dire de son chien qu’il a la gâle si on veut le tuer. Pour l’instant, on a une proposition d’un pro que je ne connais pas. laissez le au moins monter son projet, on verra ensuite ce qu’il en est !

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            • Répondu le 17 décembre 2019 à  08:37 :

              "J’ai tout essayé pourtant, pour sortir du nombre
              J’ai chanté l’amour, j’ai fait du comique et de la fantaisie
              Si tout a raté pour moi, si je suis dans l’ombre
              Ce n’est pas ma faute mais celle du public qui n’a rien compris
              On ne m’a jamais accordé ma chance
              D’autres ont réussi avec peu de voix et beaucoup d’argent
              Moi j’étais trop pur ou trop en avance
              Mais un jour viendra où je leur montrerai que j’ai du talent"

              Répondre à ce message

  • Pourquoi ça ne marche pas la bd numérique payante, parce que ceux qui veulent lire sur écran trouvent tout ce qu’ils veulent en offre gratuite (scantrad et autres), alors pourquoi payer ? Heureusement que beaucoup préfèrent encore le papier, parce qu’on trouve des fichiers PDF d’à peu près tout, et que les utilisateurs trouvent ça normal, pour eux c’est comme lire la bd en magasin ou à la bibliothèque, ils disent (il y en a à foison sur bdgest par exemple) :" de toutes façons je n’aurais pas acheté l’album, alors je ne vole rien !".

    Si en plus, dans le cas présent, on nous propose du 3ème ou 4ème choix de rogatons refusés partout, je doute que les achats soient au rendez-vous.

    Et comment justifient-ils de ponctionner 30% du prix de vente alors qu’ils ne font rien et n’hébergent rien, ce n’est ni par le travail, ni par la bande passante.

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    • Répondu le 17 décembre 2019 à  18:27 :

      Mais peut-être que la BD numérique payante ne marche pas parce que la BD numérique, ça ne marche pas non plus. Parce que la BD, c’est du papier et que c’est le moyen le plus simple et le plus naturel qu’on a inventé pour lire et faire de la bande dessinée. La qualité du trait imprimé sur du papier, ce n’est pas comme un trait sur écran avec des pixels. Sur des écrans, je préfère voir des films.

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  • BayDay, la plateforme qui s’apprête à révolutionner le monde de la BD
    17 décembre 2019 21:39, par Un auteur intéressé

    Sébastien Ruchet dit que Bayday s’occupe de l’administratif, donc ils se chargent de payer les parts Agessa, maison des artistes,CSG et CRDS, ça doit donc être compris dans les 30% qu’ils prennent, mais s’occupent-ils aussi de payer les cotisations RAAP pour la retraite des auteurs dans ces 30% ?

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    • Répondu le 18 décembre 2019 à  08:28 :

      Dans les 30% qui reviennent à Bayday, il ne peut y avoir les cotisations sociales de l’auteur ni la cotisation pour la retraite complémentaire. Faut pas rêver !

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      • Répondu le 18 décembre 2019 à  12:09 :

        Le directeur général S Ruchet dit bien dans la vidéo qu’ils s’occupent des déclarations et des paiements de toutes les cotisations (à 1,10mn) et que les auteurs touchent 70% du prix de vente. Mais je ne sais pas si le RAAP entre dans le " toutes les cotisations".

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        • Répondu le 18 décembre 2019 à  15:15 :

          Ca devrait puisque c’est une retraite complémentaire obligatoire (ce qui est scandaleux puisque à l’occasion du débat sur les retraites beaucoup d’auteurs se sont aperçus qu’ils ne toucheront aucune retraite parce que les périodes travaillées où ils ont touché des droits d’auteurs ne leur donnent pas de trimestres pour la retraite, je parle bien-sûr pour les auteurs français, les auteurs belges sont pensionnés différemment).

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        • Répondu le 18 décembre 2019 à  15:34 :

          Qu’il se charge de la facturation et de reverser les cotisations, c’est une chose. Mais il ne va pas payer les cotisations à la place de l’auteur. Faut pas rêver !

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          • Répondu par Un auteur intéressé le 18 décembre 2019 à  16:22 :

            Mais il ne va pas payer les cotisations à la place de l’auteur.
            Ce n’est pas "à la place de l’auteur" puisque c’est avec l’argent que gagne l’auteur avec son travail, ils disent qu’ils s’occupent de cette partie administrative (sinon je ne vois pas l’intérêt du site pour les auteurs). Il serait bon que les responsables viennent répondre à ces questions, parce que leur site n’est pas ouvert, pas moyen de connaitre leurs conditions du coup.

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            • Répondu le 18 décembre 2019 à  19:43 :

              Ils s’occupent de la partie administrative… Ouah !
              Pour les débutants qui ne savent pas remplir une facture de droits d’auteur ?
              Et si l’auteur est imposée en BNC, ils font comment quoi ?

              Pour connaître leurs conditions, suffit d’aller sur leur page Facebook.

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              • Répondu le 19 décembre 2019 à  00:03 :

                Et si l’auteur est imposée en BNC, ils font comment quoi ?
                Vous n’avez pas regardé la vidéo vous, ou pas écouté.

                Pour les débutants qui ne savent pas remplir une facture de droits d’auteur ?
                Pas besoin de remplir une facture avec un éditeur, et c’est l’éditeur qui verse la part Agessa (déduite des droits d’auteur donc).

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                • Répondu le 19 décembre 2019 à  08:49 :

                  "On peut s’occuper des déclarations et des paiements de toutes les cotisations".
                  C’est pas plus clair que ça.
                  Parfois, il faut remplir une facture avec un éditeur. Ça dépend des cas.
                  Un éditeur reverse à l’AGESSA (URSSAF) la part des cotisations de l’auteur prélevé à la source plus 1% de charges patronales. En ce qui concerne l’auteur en BNC, l’éditeur ne reverse pas ses cotisations puisqu’elles sont calculées sur les frais réels. Dans ce cas, c’est à l’auteur de les reverser.
                  Bayday n’est ni éditeur, ni producteur, ni agent. Seulement une plateforme qui se prend 30% sur le prix de vente des exemplaires vendus. Prix de vente H.T. ou TTC, ce n’est pas précisé. Et la TVA, elle s’applique comment et à quel taux ?C’est quoi le statut réel d’une entreprise pareille ?

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                  • Répondu le 19 décembre 2019 à  20:02 :

                    C’est pour ça qu’il faudrait qu’ils viennent s’expliquer,puisque le site n’est toujours pas en ligne.

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                    • Répondu par powerpuff le 21 décembre 2019 à  15:31 :

                      Si j’étais à leur place, je viendrai pas perdre mon temps à répondre à quelques commentaires de rageux anonymes de seconde zone... <_< ça pue le troll à des kilomètres, et je sais de quoi je parle.

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                      • Répondu le 21 décembre 2019 à  20:34 :

                        Troll tout de suite... Susceptible en plus.
                        C est un peu facile de ne pas répondre à des interrogations.
                        Je n arrive pas à comprendre l’intérêt de mettre en route une structure pareille en ayant peu d exigence sur ce que l on y met en avant. Ca donne un côté jemenfoutiste.
                        On n’attire pas les mouches avec du vinaigre. Ça donne aucune envie pour les lecteurs et encore moins pour les auteurs ( les vrais... Pas les amateurs qui se font jeter partout) de participer à cette aventure.
                        Pourquoi ne pas prendre le temps de se faire un fond avec des choses de qualités ?
                        Beaucoup d auteurs ont la malchance d’avoir des albums qui sont partis au pilon (et qui du fait récupèrent l’entièreté des droits), ils seraient peut-être tenter de donner une deuxième vie à leur travail ? Pour ça il faut un peu de travail éditorial en amont, un peu d exigence...
                        Pourquoi ne pas se servir de l expérience de Nolife en utilisant le médium vidéo ( chaîne ?) histoire de marquer une identité, une passion...se faire une vraie communauté.
                        Là on a l impression qu’on lance à taton un truc surfant sur la précarité des auteurs en s en foutant un peu sur le fond.
                        Ça manque de sincérité quelque part.
                        Et pourtant je pense sincèrement qu’il peut y avoir un truc intéressant à faire mais pour celà avoir un peu plus d exigences.
                        En plus c’est con car il y a de l investissement financier et que c est le risque de perdre de l argent.

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  • Le site est en ligne...
    Et sans surprise, les maigres extraits de BD proposées, donnent une bien mauvaise impression...
    Donc le projet c est de voir des fanzineux de seconde zone.
    Pas de travail éditorial c est se tirer une balle dans le pied.. .
    Et ça montre que l’édition c’est un métier ( Auteur et Éditeur).

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    • Répondu par powerpuff le 21 décembre 2019 à  15:27 :

      Quand je lis certains commentaires, je trouve le M. anonyme qui râle quand même très remonté... pour rien. Cette plateforme est à peine naissante qu’on lui reproche déjà tout ce qui est possible, avec des grandes envolées "le numérique, ça marche pas, ça n’a jamais marché", qui tiennent plus du dogme qu’autre chose...

      Regardez ce que ça donne en asie, le numérique ! Regardez la plateforme webtoon line, dont les chiffres augmentent année après année et qui se développe de plus en plus, y compris aux étas-unis. Combien de temps à votre avis avant une implantation en europe ?

      https://fr.yna.co.kr/view/AFR20190924002600884

      Et côté auteur, qui crèvent la dalle pour beaucoup, je vous rappelle qu’on en est là : CF cet article du monde... de cette semaine !

      Sans parler des nombreux auteurs, de tous niveaux, qui reprochent aux éditeurs de justement ne pas faire le travail de suivi éditorial, de communication autour des oeuvres, etc... Un "auteur" aujourd’hui n’est plus juste "auteur" : on lui demande de faire sa com’, son marketing, parfois même ses ventes... sauf que là, c’est pas 70% que l’auteur gagne. C’est 10%, ou moins, vu la rémunération côté éditeurs n’a pas changé. Et ça, curieusement, vous ne le dites pas. Si les auteurs actuellement publiés, parvenaient à bien gagner leur vie, il n’y aurait même pas besoin d’alternatives !

      Mais à l’heure actuelle, ce n’est simplement pas le cas. Et encourager la surproduction, comme le font beaucoup d’éditeurs actuellement, c’était pas vraiment ce que j’appelle "de la sélection éditoriale" comme vous dites. C’est la stratégie du "Je balance tout, y’en aura bien 1 sur 1000 qui marche, celui là je lui commanderai un tome 2 et je ferai de la com, les 999 autres peuvent crever, de toute façon j’ai déjà oublié qui ils sont et quelle était leur oeuvre". Je trouve pas ça bien. Ni pour la création, ni pour les auteurs.

      Bref, restez dans votre dogme si vous voulez. Pour moi, à ce stade du problème, toute alternative est bonne à prendre. Ou au moins à tester.

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      • Répondu par Un auteur intéressé le 21 décembre 2019 à  17:52 :

        Bayday intervient enfin, sous le pseudo de powerpuff, mais ne répond pas aux questions légitimes que l’on se pose... dommage.

        Sur le site il n’y a pas grand-chose (et c’est très amateur) ... Où sont les Trondheim et Maliki promis ?

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      • Répondu le 21 décembre 2019 à  19:47 :

        Ça serait bien de définir ce qu’est un "auteur"...
        Parce que là... Je viens de voir mon chat faire dans sa litière, je crois qu’il a du potentiel...

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      • Répondu le 22 décembre 2019 à  13:37 :

        "Regardez ce que ça donne en asie, le numérique !"

        On n’est pas en Asie. La BD numérique qui ne marche pas ici, ce n’est pas un dogme mais un fait. Il y a quand même des gens qui s’y intéressent professionnellement depuis presque 15 ans et le constat est que ça ne décolle pas. La formule n’a peut-être pas été trouvée, ou alors, c’est plus structurel.

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      • Répondu le 22 décembre 2019 à  16:34 :

        Votre alternative, c’est l’amateurisme. Franchement, je suis passé voir sur votre site pour découvrir les premières pépites de votre catalogue. c’est du travail de débutant ou d’amateur. Elle est où la révolution annoncée ?

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        • Répondu le 22 décembre 2019 à  21:32 :

          Espérer voir des gens payer pour ça est bien illusoire, à part peut-être les mamans de ces jeunes amateurs.

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          • Répondu le 23 décembre 2019 à  09:43 :

            Des mamans vraiment irresponsables.

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            • Répondu par Henri Khanan le 23 décembre 2019 à  18:40 :

              Je suis désolé, pour l’instant il n’y a rien qui donne furieusement envie de payer pour ces contenus numériques. Beaucoup d’auteurs de qualité offrent des blogs gratuits à leurs admirateurs (avant reprise en album par leurs éditeurs). Donc je ne comprend pas vraiment votre modèle économique.

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