Jean-Baptiste Barbier raconte son parcours commencé il y a trente ans. Il a alors 15 ans et c’est un collectionneur qui aime rencontrer les artistes. Il démarre rapidement une activité de galeriste après avoir rencontré le galeriste Christian Desbois (1951-2010) un homme qui, au début des années 1980, ouvrit la galerie Escale à Paris (ensuite appelée Galerie Christian Desbois), rue Pernety dans le 14e arrondissement de Paris d’abord, puis dans le très chic quartier de la Tour Eiffel, Avenue de la Bourdonnais dans le 17e en 1981. Il y expose Tardi, Bilal, François Avril, Ted Benoit, Philippe Bertrand, Claire Bretécher, Max Cabanes, Florence Cestac, Nicolas de Crécy, Dupuy-Berberian, Annie Goetzinger, Götting, Juanjo Guardino, André Juillard, Loustal, Lorenzo Mattotti, Jean-Claude Mézières, Nicollet, Hugo Pratt, Jean-Marc Rochette, François Schuiten, Joost Swarte ou encore Zep. Il est ensuite suivi en 1989 par Daniel Maghen. Aujourd’hui, on compte une quinzaine de lieux à Paris où l’on vend des originaux de bande dessinée ou de dessins d’humour.
L’offre s’est considérablement diversifiée. Elle est devenue internationale, multidisciplinaire (les artistes vendant des tableaux, des aquarelles, des estampes voire des sculptures issues des univers qu’ils ont créés), transversales.
La bande dessinée est devenue un art contemporain. Jean-Baptiste Barbier s’étonne qu’elle soit si peu présente dans les collections de l’État.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
(par Jaime Bonkowski de Passos)
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Un reportage de Didier Pasamonik assisté de Jaime Bonkowski de Passos – Réalisation : Cédric Munsch.