Nous terminons le cycle des duels « linéaires » par la confrontation avec le jeune Momokawa qui défie Ran pour l’amour de sa maîtresse, Sei. Une séquence classique où les rivaux d’hier deviennent alliés. Et sans surprise, Momokawa, une fois vaincu, fait son mea culpa.
La phase suivante introduit deux nouveaux personnages qui brisent la routine dans laquelle le titre aurait pu s’inscrire. D’abord le cousin de Ran qui se pose en rival d’Ibara. En effet, il connaît le secret de notre héroïne travestie dont il est amoureux. Une façon d’éprouver les sentiments entre Ran et Ibara, ainsi que la détermination de la jeune fille à rester fidèle à ses vœux et à sa mission.
Ensuite vient l’émissaire du grand ennemi qui va bousculer quelque peu les règles des duels afin de les faire dériver vers une bataille rangée entre les partisans de Sei et ceux de son maître. Un second acte qui capitalise sur la troupe formée autour de Ran et Sei et qui fait monter d’un cran l’intensité de la série en attendant son dénouement dans le prochain et dernier tome.
Mai Nishikata se montre une nouvelle fois efficace. Sans forcément d’une grande originalité, son style, que ce soit graphique ou dans l’évocation des sentiments a cette touche de sensualité en retenue qui sied parfaitement à son propos.
(par Guillaume Boutet)
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Duellistes : Knight of Flower T3 & T4. Par Mai Nishikata. Traduction Yuki Takiichi. Éditions Akata. Sortie le 4 juillet 2019 & le 24 octobre 2019. 192 pages. 6,99 euros.
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