Shazam Rebirth T.1 : Les sept royaumes magiques - Geoff Johns, Dale Eaglesham & Marco Santucci - Urban Comics

Shazam ! le plus puissant des mortels est de retour... et il n’est pas seul ! La famille a toujours été un thème incontournable de l’univers du héros à l’éclair, mais lorsque (l’ex-)scénariste-star Geoff Johns a repris le personnage il y a quelques années, il a poussé le concept encore plus loi. Billy Batson rejoint en effet une famille d’accueil où se trouvent déjà cinq autres jeunes, tous très différents les uns des autres, avec qui il finira par partager ses pouvoirs, formant ainsi une véritable Shazam Family.

Eugène, Darla, Mary, Freddy et Pedro forment avec Billy la nouvelle Shazam Family !

Nos six super-héros en herbe essayent tant bien que mal de protéger Philadelphie et, de découvrir l’origine de leurs pouvoirs. En explorant le rocher d’Éternité, ils vont découvrir une carte des sept mondes magiques qui sont accessibles par sept voies de métros mystiques. Alors qu’ils partent à l’exploration de ces mondes fantastiques - et dangereux -, un homme se présente à la maison des Vasquez, la famille d’accueil de Billy, il déclare être le père disparu de ce dernier. Pendant ce temps, le diabolique Docteur Sivana et la chenille maléfique Mr. Mind prépare leur vengeance...

Lorsque Geoff Johns reprend un personnage DC Comics - Green Lantern, Aquaman, Flash - il met toujours un point d’honneur à assumer et rendre hommage à l’historique du héros, tout en le réinventant en profondeur et Shazam n’échappe pas à la règle. Black Adam, Sivana, Mr. Mind, Mary Marvel... tous les éléments classiques de la mythologie du personnage sont présents, auxquels Johns ajoute une nouvelle Shazam Family et des mondes magiques entièrement réinventés. Cet album fait suite au volume simplement intitulé Shazam publié par Urban Comics en 2014, mais il peut très bien se lire indépendamment.

Mr. Mind, la chenille la plus diabolique de tous les temps...

Cette bande de jeunes héros est très attachante et, c’est finalement le personnage de Billy qui retiendra le moins notre attention. Geoff Johns nous livre un récit réussi, comme il nous avait habitué à le faire à sa grande époque chez DC Comics, son passage du côté des séries TV et d’Hollywood ne lui ayant pas vraiment réussi.

Aux dessins, plusieurs dessinateurs se passent le relais et assurent une belle cohérence graphique, on retiendra surtout les performances de Dale Eaglesham, un habitué de Geoff Johns, et Marco Santucci. On aura le plaisir de retrouver quelques doubles-planches très détaillées et un bon sens du storytelling.

Ce premier tome de Shazam Rebirth est donc une bonne surprise, un récit d’aventure fun, rythmé et pleins de bons sentiments et de magie. Alors que Geoff Johns a déserté les comics depuis quelque temps maintenant, il montre qu’il en a encore sous la pédale et qu’il devrait peut-être laisser le monde des studios pour revenir à la bande dessinée. Il s’agit typiquement du genre d’album parfait pour être glissé sous le sapin lors des fêtes de fin d’année.